• J'ai vraiment du mal à m'intégrer dans ce pays, va savoir pourquoi...

     


    votre commentaire
  • Les activités s'accumulent et je ne trouve pas le temps de te raconter la fin de nos vacances alors je vais te montrer les photos, après tout, tu en as peut être assez de lire que les chinois ne sont pas mes potes. Enfin pas toujours parce qu'il faut que je te raconte ma dernière visite chez le coiffeur. Jusqu'à présent le côté exotique de l'asiatique, je n'y étais pas très sensible. David m'a souvent avouée que lui non plus. Cependant après lecture tu comprendras pourquoi je mets sa parole en doute. Car là, quand IL est sorti des "coulisses" du salon de coiffure, enfin cette pièce secrète d'où sortent les petits soldats armés de ciseaux, Le George est apparu... Ah! zut depuis que Clooney est marié, ça ne peut plus être une référence! (bizarre de passer d'une catcheuse à une avocate brillante, en tout cas ces deux là, s'ils ont une fille, elle leur promet des heures interminables de psy pour soigner un profond complexe d'Œdipe! ok ok ok j'arrête) Donc George, mon coiffeur chinois, ne ressemblait pas plus à un coiffeur que moi à une hôtesse de l'air. Grand, c'est assez rare chez les chinois, jolis yeux coquins, enfin souriants j'ai voulu dire - maman me lit quand même! portant un tee-shirt assez moulant pour qu'il n'y ait aucun doute sur la présence de ses pectoraux me lance d'une voix, comment dire? Tu sais celle de Marc Lavoine venant mourir dans son décolleté en V "qu'est ce qu'on vous fait?" [.... NDLR :coupure au montage sur les pensées soudaines] Ah? parce qu'en plus vous êtes plusieurs comme ça? Pffff....Mais je déconne maman! Le plus drôle, limite troublant quand même, le salon dispose d'un espèce de fauteuil-lit pour laver les cheveux - position la plus confortable jamais atteinte chez un coiffeur, tu es vraiment allongée; mais c'est quoi ce salon? se demande maman (et bientôt ma belle-mam) Il s'agit bien d'un salon de coiffure, rassurez-vous!  George me propose un massage, "oh yes, thank youuuuuuuuuuu! Entre nous je ne savais pas que mon cuir chevelu descendait jusqu'aux épaules, c'est une belle découverte! Alors c'est vrai qu'au début j'étais un peu énervée quand il a commencé à me masser les tempes, les joues, le cou c'était foutre en l'air mon maquillage (ben oui 40 ans, faut poudrer)  mais bizarrement ce qui m'agace rituellement lors des shampooings fut très vite évaporé! ET ce petit air satisfait qu'il m'a lancé après... non mais quand même, c'est dingue! Alors évidemment, j'ai envoyé mes copines! Bon, ce n'est pas grâce à lui que je me suis réconciliée avec les chinois. Trop facile! C'est qu'il les forme bien chez L'Oréal...

     

    On se la fait mode reportage rapide et efficace: ballade sur la rivière Li, entre les pains de sucre, c'est comme la baie d'Halong au Vietnam sauf qu'ici les pitons rocheux ne sont pas noyés en mer, Guilin n'étant pas une ville côtière. C'était splendide malgré le monde, malgré l'humidité, d'où cette impression de brouillard constant. UN incontournable voyage, les billets de 20 RMB reprennent ce paysage, d'où la pause "qui va bien" d'une foultitude de chinois!  

    Guilin et Yangshuo  

    Guilin et Yangshuo  Guilin et Yangshuo

    Les paysages étaient merveilleux...

    Guilin et Yangshuo  Guilin et Yangshuo

    Guilin et Yangshuo  Guilin et Yangshuo

    Ballade dans une petite ville le long de la rivère LI, le temps de manger dans un super resto chinois. Décidemment, j'adore cette cuisine qui ne ressemble pas du tout, mais alors rien à voir avec les restos chinois d'Europe.

     

     Guilin et Yangshuo  Guilin et Yangshuo

    Guilin et Yangshuo  Guilin et Yangshuo

    Roro jouant devant le ventilateur, il faisait vraiment chaud.

    Guilin et Yangshuo

    Ballade dans la petite ville, peu intéressante, puis direction Yangshuo, petit coin de paradis.

    Guilin et Yangshuo  Guilin et Yangshuo

    Mon George à moi :-) et ouais, il est beau... 

    Guilin et Yangshuo

    A Yangshuo, moment génial, la petite sortie en tandem avec les enfants. C'était vraiment sympa et unique cette promenade entre les pains de sucre, les champs, les plantations de pamplemousses. Ma petite Mère Courage a bien pédalé. Nous faisions une petite course, les filles contre les garçons et je dis à Rosalie, découragée par l'effort "on n'y arrivera jamais, ils sont trop loin" et là... je suis fière, elle me dit fermement "non, maman, on va y arriver la course n'est pas finie alors pédale!". J'adore!

    Guilin et Yangshuo  

    Guilin et Yangshuo  Guilin et Yangshuo

    Voilà! En résumé, nos dernières vacances. Des endroits vraiment beaux. Si certains d'entre vous envisagent de voyager en CHine, je pense que Shanghai, Pékin, Xian et Guilin sont à faire, j'ajouterai le Yunnan... Bon, dépêchez vous de venir car notre prochain move s'annonce... Chut je ne peux rien dire! Même sous la torture d'un massage! Même de George?

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • ...suite

    Je ne résiste pas à photographier l'expression de ces femmes et je ne peux m'empêcher de penser à ce livre magnifique "Chinoises" de Xinran. Si tu souhaites entrouvrir une porte sur la Chine à travers la vie de femmes, lis ce livre, c'est bouleversant. A plusieurs reprises j'ai dû le reposer tant ces histoires racontées par Xinran, journaliste exilée, étaient dures.

    Village and chinese peopleVillage and chinese people

    Cette vieille dame de la minorité Yao réalisant des petits chaussons traditionnels en paille de riz.

    Village and chinese peopleVillage and chinese people

    Le visage de cette vieille femme courbée par le poids des paniers portés durant toute une vie, je le trouve superbe. Elle m'a touchée, elle était adorable avec Rosalie qui était aussi grande qu'elle. Elles ont échangé un long regard que j'observais émue oubliant mon appareil - je le garde en mémoire. Il y avait tant d'interrogation dans leurs yeux, entre la gêne et la timidité de Rosalie d'être face à elle d'une certaine manière attirante et attachante mais dont les moyens de communication se heurtaient à la langue et à la culture de ce pays. Rosalie est très tactile, l'école américaine- et viens-là que je t'enlace... - mais là, je la voyais hésitante avec ses petits bras se balançant.  Son dialecte n'est pas le Han que j'ai appris mais une subdivision en 9 tonalités... Ca se fini donc par un sourire.

    Village and chinese people

    Village and chinese people

    Dans une des portes de tambour, réservé aux femmes, atelier coton.

    Village and chinese people 

    Village and chinese people

    Village and chinese people 

    Village and chinese people

    Les femmes travaillent au jardin, dans les rizières, lavent le linge, filent le coton, s'occupent des petits enfants privés de leurs parents et pendant ce temps là les bonshommes... je ne ferais pas de commentaires, les images suffisent. Non mais ça semble très sérieux cette partie d'échec chinois.

    Village and chinese people

    Fin de la deuxième journée, on roule nos paillasses et faisons notre baluchon - je déconne, tu me connais- et quittons la montagne pour rejoindre la vie "réelle". En route pour 6 heures de routes enlacées, donc logiquement Rosalie malade mais ça on gère bien, question d'habitude. Le chauffeur craignait pour ses sièges mais n'a pas ralenti pour autant... Ah, avant de quitter le moyen âge, je ne peux pas passer cette étape naturelle "mais où sont les toilettes?"  Je me demande d'ailleurs si ça s'appelle des toilettes. Tu imagines un "lieu" avec des cloisons sans porte, ben oui c'est plus drôle, David qui me dit "mais ne fais pas ta chochotte vous êtes toutes pareilles!" - ben oui mais quand même...-  un fossé au fond du "box" avec une rigole qui parcoure chaque toilette et dans laquelle s'écoule ce que tu imagines. Ce partage scato visuel et olfactif  c'était ... trop chinois.

    Donc, retour à la vie d'aujourd'hui et direction Guilin. Tourne la page, enfin façon de parler parce que Jean Mich va s'énerver si je continue sur celle-ci à télécharger des grosses photos...  

     


    votre commentaire
  • Suite...

    Rencontre du peuple Dong, renommé pour ses chants et ses superbes habits brodés - enfin localement c'est joli. La route fut longue, 4 heures pour atteindre Sanjiang, la capitale de la région Dong. Arrivés face au Chengyang fengyuqiao, le pont venteux et pluvieux, nous sommes impressionnés par sa taille et sa conception de bois et de pierres, pas un seul clou. Il fut construit par deux frères, dit-on... il y a très longtemps. Il existe des centaines de ponts du vent et de la pluie dans cette région montagneuse. Outre enjamber les rivières, ils servaient d'abris aux villageois. Aujourd'hui encore ils conservent un rôle social où les villageois se rassemblent, jouent aux échecs chinois ou aux cartes; étonnamment ils accueillent souvent un Dieu protecteur à qui on fait des offrandes. Des statuettes magnifiques nichées dans des alcôves aux extrémités du pont.

     

    Village people n°2

    chine village dong pont

    Intérieur d'un pont, les hommes jouent aux cartes, aux échecs chinois, discutent et dorment.

    Village people n°2 

    Village people n°2

    Village people n°2Village people n°2

    C'était drôle, Jour de fête nationale, les femmes du village avaient revêtu leurs habits traditionnels, quelle chance! Elles nous ont ouvert les "portes" du pont qu'à condition de partager un verre d'alcool de riz ou un truc du genre. Et gloups, je n'avais pas vu arriver le godet, l'une me prenant la tête et hop dans le gosier! c'est "qu'il a du r'tour". Elles étaient toutes mortes de rire, ce petit rire bien chinois de petites filles gênées et moqueuses. C'était comique à voir ce partage, j'étais aussi étonnée qu'elles je crois.

    Village people n°2

    Passer ce premier grand pont, à pied uniquement, nous atteignons le village. Un joyau architectural avec toutes ces maisons construites en bois autour d'une tour de tambour. Les Dongs sont des charpentiers, pas des restaurateurs... Dans une tour de tambour, les villageois se rassemblent, c'est une sorte de salle communale avec une télévision, une salle de jeux pour les hommes, pas les femmes. On retrouve outre la photo placardée de Mao, des plaques de pierres gravées narrant les exploits des habitants ou le nom des généreux donateurs, il y a aussi un trou dans le sol pour y faire un feu. En fait ces tours sont ouvertes au vent donc faire un feu à l'intérieur semble possible, à condition d'aimer sentir le barbecue... Ci dessous dans cette tour, il y avait la télévision, volume au max, le vieux chinois accroupi devait être sourd comme un pot- il était fasciné par le film de chevaliers chinois luttant contre les méchants japonais envahisseurs. Dans l'une d'elle, seules les femmes ont droit d'entrer, celles-ci se retrouvent pour des travaux de filage du coton, de tissage et de confection des habits traditionnels. Il y a toujours une sorte de trou dans le sol pour y faire un feu l'hiver. Détails d'une tour du tambour

    Village people n°2 Village people n°2

    chine chenyang dong

    A l'intérieur d'une porte de tambour.

    Village people n°2

    Les grands tissus ont été tissés, teints par les femmes et sont ensuite frappés sur un côté ce qui leur donne un aspect brillant. Ils seront utilisés pour la confection des costumes. 

    Village people n°2

    Je vais te montrer ce qui m'indigne chez ces "gens là" ce manque de culture, ce patrimoine ruiné par des actes irréparables mais tout ceci ne leur parle pas, par manque d'éducation évidemment, enfin de dés-éducation parce qu'il ne faut pas oublier l'épisode de la révolution culturelle. Ce village pittoresque sera,je suis sûre, dans 5 ans un village comme un autre, les ponts resterons grâce aux Dieux qui les protègent sauf s'ils sont volés et vendus pour quelques RMB. Ici une maison neuve en plein milieu de la place. Là une tour du tambour démolie, elle datait du 17ème siécle, un peu trop vieille alors on en refait une toute belle, plus grande...

    Village people n°2 Village people n°2

    Suite du village sur une autre page, Jean Michel l'informaticien me dit que c'est trop lourd toutes ces photos, ne jamais aller contre les conseils d'un informaticien quand on n'y connait rien...

     


    votre commentaire
  • La Golden Week, semaine de fête nationale, fut l'occasion pour notre petite famille de découvrir la Chine du Sud, le Guangxi et le Guizhou, parmi les 10 plus belles destinations de Chine. Pas très original, nous avons eu la même idée qu'une partie des 450 millions de chinois en congés... Bon, je vais tout balancer sur eux dès le début après on sera débarrassé du problème. Comment te décrire le chinois en vacances, enfin les chinois car ils sont toujours en groupe et/ou en famille? Pire que les russes et les allemands réunis même ivres morts. Comment expliquer...les autres n'existent pas, se bousculer quitte à se marcher dessus ne pose pas l'once d'un problème. Jamais ils ne retiennent la porte qui risque de te claquer sur le nez, jamais une marque de respect, un geste aimable ou serviable. Aider une personne en difficulté, un vieux qui traverse? Que nenni, qu'il se débrouille ou qu'il reste chez lui - d'ailleurs le vieux chinois ne s'attend pas à être aidé. Nadine de Rothschild vient je t'en supplie ils ont tout à apprendre de ton petit guide du savoir-vivre!  Exemple qui m'a mis en pétard à la fin des vacances;j'attendais patiemment mon tour pour faire le check out à l'hôtel - je précise, le lieu à son importance, un Resort 5 étoiles, un lieu paisible, classe, de toute beauté où tu imagines rencontrer des gens comme toi (ben oui tu me connais, le mode routard dans les montagnes c'est sympa 2 jours après j'ai besoin de mon petit confort et de ma beauty case). Ben non... Je laisse naturellement un espace devant moi et le client précédant, lequel conversait avec l'hôtesse. Un chinois arrive tout de go et croit très sincèrement que je reste plantée comme une gourde sans aucune intention particulière, voire je fais partie du décor et il me passe devant. Je le touche à peine, il faut se méfier il pourrait feindre que je lui ai tordu le bras - fourbe en plus - et je lui dis que j'attends mon tour et qu'il doit aller derrière moi. Pour ne pas perdre la face, il me dit un truc en chinois, j'imagine vu l'état statique que c'était un truc du genre "je m'en fiche" - au mieux-  et je fais alors comme lui, je repasse devant. Tout ceci est normal, ridicule et normal, tu me pousses, je te pousse. Faut-il en ajouter? Ah oui la scène du môme d'environ 6 ans qui baisse son pantalon pour uriner dans le bassin d'eau entourant la terrasse du petit déjeuner : nous avons halluciné la première fois puis observé qu'ils baissaient les frocs de leurs enfants n'importe où dans le parc de l'hôtel! Au secours! Et ils hurlent, fument et jettent leur mégots n'importe où, leurs papiers, leurs déchets, imaginant qu'un autre chinois ramassera, comme cela se passe en ville. Bref, ces quelques jours à les côtoyer d'un peu trop près et en grand nombre m'ont rendue hystérique. Je m'étais habituée - disons un peu- aux rots et aux flatulences en tout lieu mais là je n'ai jamais vu un tel comportement! La famille Groseille au camping de Bray Dune c'est la grande classe à côté du chinois à col blanc en vacances.  

    Aller je te raconte ces quelques jours, en tentant de rester courtoise avec nos "amis" - parce que les gens de la campagne sont tellement adorables, oui quand même le tableau n'est pas tout noir.

    Une destination fascinante, les images d'une Chine qui me faisait rêver avant même d'y poser les pieds. Ce voyage nous a permis de découvrir le spectacle des montagnes façonnées par les rizières en terrasse, les minorités ethniques les Zhuangs environs 9 millions... à côté les bretons sont en voix d'extinction, les Yaos, les Miaos et les Dongs. La route fut longue et pénible pour parvenir au village de Ping'an, peuplé de la minorité Zhuang dans une région où les glissements de terrain sont nombreux détruisant routes et malheureusement aussi certains villages. En fait, c'est une région où il pleut abondamment, les terres pelées de leurs arbres deviennent alors instables une fois gorgées d'eau. Notre route, enfin les pistes empruntées nous ont données un goût d'aventure, une terre rouge et boueuse, ce qu'on appelle sortir des sentiers battus!  

    Une fois arrivés aux pieds village des Zhuang, aucun véhicule ne pouvant y accéder, nous avons grimpé durant une petite heure pour atteindre le centre du village et notre Guest house.

    Vacances locales enfin presque...  

    Vacances locales enfin presque...

    Vacances locales enfin presque...

    Vacances locales enfin presque...  super les Nike...

    Vacances locales enfin presque...

    Roro et sa corne de buffle...

    Premier repas divin, les enfants se sont même régalés des plats typiques de la région. Ce riz gluant cuit dans un bambou, ces aubergines frits, ce bœuf sauté aux haricots... je crois que c'était notre meilleur repas du séjour et pourtant on s'est régalé! Devient-on chinois...

    Vacances locales enfin presque...

    Vacances locales enfin presque...

    Vacances locales enfin presque...

    Vacances locales enfin presque...

    Une fois repus, en route pour la randonnée dans les rizières et là... aucun mot, c'était somptueux. Le travail des hommes. J'ai aimé observer les enfants stopper leur marche et regarder, silencieux, admirant je suppose ce paysage, ces chemins sinueux formés par les terrasses. A quoi pensent-ils à cet instant?

    Vacances locales enfin presque... Vacances locales enfin presque...

    Vacances locales enfin presque...

    Les femmes de la minorité Yao apportent un soin particulier à leur chevelure. Elles ne se coupent les cheveux que deux fois dans leur vie, à 18 ans et à 38 ans. Dans un chignon, on retrouve les cheveux vivants mais également les cheveux coupés, tressés ainsi que les cheveux tombés lesquels sont également récupérés et tressés. Parfois les cheveux de la mère ou de la grand mère composent aussi la coiffure.   Bizarrement, malgré leur âge avancé, elles n'ont pas de cheveux blancs, se teignent elles les cheveux? Mystère...

    Vacances locales enfin presque... Vacances locales enfin presque...

    Une des rares jeunes femmes non mariées que nous avons croisés, les cheveux couverts sous un petit bonnet. Les jeunes gens de nos âges (ben quoi...) laissent leurs enfants aux grands parents et partent travailler dans les usines. Les enfants sont alors élevés par les grands parents, enfin ceux qui restent au village, un oncle, une tante, avant de rejoindre à 11 ans le pensionnat en ville d'où ils ne rentrent qu'une fois par mois, 4 jours.

    Vacances locales enfin presque...

    Séchage des piments avant le broyage et l'arrachage du palais! Non mais je te rassure, on s'y fait, un peu trop d'ailleurs. David ne mange plus sans son pot de piments, quant aux enfants pas un repas sans leur Ketchup - exception faite des vacances. Si je me remets en question ? Non, je cuisine très bien...

    Vacances locales enfin presque... Vacances locales enfin presque...

    Ca c'était notre premier village, en résumé et en images... il faut "tourner" la page pour la suite (c'est le gars du blog qui me le demande, trop de photos, trop lourd, ne jamais contrarier un informaticien...

    Et oui je me dépêche d'écrire la suite!

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Voilà déjà un mois que nous sommes "rentrés à la maison". C'est un peu décalé de se dire qu'on est chez nous, ici..

    Bon, alors,raconte!

    Quand on parle de la rentrée de septembre, pour le coup, ici tout le monde rentre! Finie la dolce vita, finis le pastis et les rillettes, retour au nems et aux rouleaux de printemps. Toutes les conversations étaient sur le même thème « alors vous êtes rentrés en France cet été ? » Evidemment quelle question! Qui aurait l'idée de passer ses vacances en Chine? Enfin, nous, la France on l'a boudée, un peu marre des râleurs. Si j'exagère? A peine. Juste le temps de rentrer dans une boutique et le tableau était dressé. La pimbèche de vendeuse à qui tu demandes une taille plus grande, vu qu'il n'y a que du 36 présenté, ben oui elle qui-aurait-pu-être-mannequin-si-elle-avait-accepté-de-coucher-avec-Ryan Gosling-mais-malheureusement-il-ne-lui-a-jamais-demandé-alors-elle-vend-des-Tshirts-à 120euros-mais-p...-ça-l'emmerde-graaave! Va-t-elle oser me dire que "non" la marque préfère ne pas ruiner son image en laissant ses créations être portées par des boudins? Allez, avoue que tu l'as rencontrée aussi. Et non, la vendeuse belge n'est pas la même, elle veut te vendre le tee-shirt à 120€, qui d'ailleurs te va si bien. 

    Bon, j'exagère à peine, j'adore me battre avec les cons, c'est la maturité je crois. Non, franchement ça faisait juste 6 mois que je n'avais pas eu l'impression de déranger un commerçant... il n'y a qu'en France que tu les rencontre. Sans vouloir céder à la facilité du cliché, et je ne vise même pas les parisiens qui sont hors norme, mes compatriotes ont une manière de rabrouer les gens qui te pousse à chercher où est la caméra cachée : on ne peut pas naturellement être aussi désagréable avec un client. Il doit y avoir de la moustache de Jacques Rouland là dessous? Ces serveurs, notamment, qui ont le chic pour donner aux étrangers l'impression d'être plus nuls que le dernier des imbéciles. Ne maîtrisant même pas les rudiments de la langue de Shakespeare, je rappelle que la France se targue d’être la destination number 1. Vive la francophonie ou comment éviter de se sentir ridicule en langues étrangères en défendant SA langue nationale... Quand je pense aux asiatiques, chinois ou japonais surtout, avec leur petit air soumis et éternellement ravi, ils me font spécialement de la peine, on sent que pour eux, ça va être la boucherie à Paris. Alors voilà pourquoi, s’il fallait expliquer la raison de notre bouderie, cette année, j'ai raconté à mes amis de Shanghai notre Dolce Vita en Italie. 

    La photo de Manon et Rosalie, lors d'une balade, l'église était superbe alors après avoir brûlé de nombreux cierges... il a fallu prier. J'adore... J'imagine Rosalie "s'il te plait Jésus, si Mamie gagne au Lotto, elle a promis de nous offrir un Ipad chacun... "

    ça file, ça file, ça file...ça file, ça file, ça file...ça file, ça file, ça file...ça file, ça file, ça file...

    ça file, ça file, ça file...

    L'Italie, c’est exactement le contraire de la France pour les touristes que nous étions. Exemple typique du restaurateur: là où celui au béret et à la baguette au bras te jauge à travers sa fenêtre « famille en vue, enfants en bas-âge » tu n’as même pas le temps de poser la question que tu as une réponse toute faite « ça ne va pas être possible, c'est complet" avec 10 tables de libres ? ou "les cuisines sont fermées" mais il est 13h30? L’italien lui, te sourit, va pousser les tables et ouvrir les bras, voire même chercher la Mama de derrière les fourneaux pour embrasser les petits, parce là-bas, on aime les gens, les familles, les enfants, la bonne bouffe et en plus, tu n’as pas l’impression de te faire rouler avec des pizzas à 7€ qui plus est, sont délicieuses !

    Donc voilà, ces vacances là-bas, Lasciatemi cantare aux lèvres, c'était du petit lait. Et nos amis, bien sûr, c'est une forme d'évidence annuelle, calés sur le même créneau horaire, partageant les mêmes délires. Parce que "oui" je fais partie de ces dindes qui gloussent toujours aux plaisanteries répétitives, peut être parce que je finis par les comprendre? Je rappelle que je suis blonde peroxydée. La mutation de D est toujours attendue avec ce petit truc où tu te dis, non, il ne va pas le faire... ben si, le pire du pire. Donc, vivement Noël, vivement nos 4 jours ensemble!!

     

    Je m'écarte du sujet mais c'est si plaisant de se rappeler ces vacances. Bref, et la rentrée des classes? De la balle!

    Ca fait un bon mois déjà! Tutti va bene (oups des restes...)les heures sont chargées, les enfants ont cette année 3h30 de chinois par semaine en plus des cours d'anglais auxquels Gaspard échappe selon les résultats du dernier test. Petit bonhomme a un niveau "natif" comme les autres, plus besoin de renfort. J'avoue il me scotche, après deux mois sans parler anglais, il cartonne au test. Ma petite Rosalie continue son heure quotidienne d'English Additional Language, elle rame un peu ma cocotte. Je leur ai collé 2 heures de français par semaine chacun, avec prof, histoire de connaître parfaitement le passé simple. 

    Jour de la rentrée, toute jolie pour le Grade 1! Go!

    ça file, ça file, ça file...

    Sinon, Rosalie s'est mise au Hip Hop et au soccer (foot) bon chez les ricains c'est un sport de gonzesse - ben oui Zidane et Pelé version jupette, yo Mum! Tant qu'elle se déguise encore en princesse, je ne m'inquiète pas mais quand même, moi qui voulait une petite ballerine, elle qui est si gracieuse.

    ça file, ça file, ça file... 

    La Choupette nous fait vraiment rire en ce moment, elle se pose mille questions, déjà! Pourtant les filles c'est quand elles sont ados qu'elles se triturent l'esprit, pas avant? Beaucoup après mais là c'est un peu tôt non? C'est sûrement la nouvelle génération. Et comment tu as su que c'était Papa ton amoureux? Il te l'a dit? Et lui comment il t'a reconnue? Ca se voit comment que t'es amoureux? Et si moi, je ne trouve pas mon amoureux? Parce  que tu vois Arthur, je l'ai pas vu depuis qu'on est parti de l'école de Belgique, alors tu crois qu'il est encore amoureux de moi? Euhhhhhh... Rosalie, va falloir être forte parce t'as pas fini ma fille! Pourvu qu'elle ne me demande pas comment fonctionnent les hommes! Quand c'est trop simple, c'est louche, alors nous les filles, on est perdues... ET hier soir, the question avant de dormir... Pourquoi on peut pas changer de mots pour parler? Houla, il est tard....Je te chante "une chanson douce" avec des nouveaux mots et tu me dis si tu aimes, ok? C'est super drôle maman, j'adore,j'comprends rien!

    Et mon chéri, à moi? Vous le voyez? Non? Ben moi non plus. J'ai compris un truc, trouver une copine qui a un mari encore plus absent, après on relativise, on se dit que finalement même si le mien rentre tous les soirs vers 23h, il est là. Bon, à cette heure je n'ai plus de son, juste l'image. Une image qui a faim...  

    Le we dernier nous avons pesé le pour ou le contre d'une proposition de boulot, nouveau pays, nouveau continent : l'Amérique latine. Et où? Un des seuls pays où on ne trouve pas de nazi en fauteuil roulant à torturer: le Pérou. L'aventure m'excite toujours, ma première idée, c'est génial! J'imagine les petits* musiciens (*ndlr: c'est pas très grand un péruvien) avec leur flûte de paon dans les rues, le Mucha Picchu, El Gringo, les paysages à tomber, la quinoa (je n'ai jamais compris comment bouffer ce truc), les couleurs, mon amie Violetta et ses tissus magnifiques partie en juin... Le deuxième effet Kiss cool arrive rapidement, c'est pour quand? Maintenant! Ah???????? Mais non, trop tôt!! ET les enfants! L'année scolaire se termine en décembre là-bas! Ce fut donc un we plutôt réfléchi, oscillant entre super on y va et ce serait vraiment déstabilisant de partir maintenant, non? Nous sommes des gitans, mais quand même, l'école c'est important... Bon finalement, cette proposition "c'était pas le Pérou" - fallait bien la faire une fois! Prochain épisode en décembre où nous devrions savoir où camper pour les 3 prochaines années.

    Et moi? Je vais penser à moi cette année. Les rentrées scolaires sont comme les 1ers janvier, finalement, on a droit à un faux départ dans l'année! J'ai un agenda bien chargé, des tas d'idées et pas assez de temps, si je t'assure! J'ai débuté mes nouvelles activités au sein du Cercle francophone, prenant en cette période de rentrée puisqu'un des rôles majeurs est d'accueillir les nouvelles familles, qui se résume aux épouses car Monsieur, on ne le voit pas, il BOSSE (il en faut bien un... hihihi). Je me retrouve bien parmi ces filles qui débarquent dans ce pays de barjots, paumées, larguées, sans conteneur, des enfants perdus, sans jeux, sans copains, ça pleure, ça veut rentrer... Notre première grande réunion a eu lieu, c'était une réussite donc je suis un peu plus cool avant la semaine prochaine. J'ai repris mes cours de langues, mes sports et mes cours de couture - oui, ça c'est nouveau, 3 heures de pur bonheur, de technique qui me manque car regarder Maman ne suffit pas! et je veux savoir me servir de cette fichue surjeteuse qui me fait de l'œil... Bref, avec ce programme, il ne me reste qu'une demie journée de libre. Si je me plains? mais non, suis ravie. Heureusement que je fais mes courses alimentaires sur Internet et qu'ils livrent à domicile... oh? T'as pas ça chez toi? Attends, imagine même le commerçant du coin: il est l'heure du repas, zut j'ai oublié de passer chez le boucher (5 minutes en vélo pourtant mais laisser seuls les enfants, bof...) un petit coup de téléphone et Mr Li te livre tes steaks, c'est pas chinois quand même? pfff! 

    Je sais ce que tu penses mais dis toi bien qu'il faut quelques compensations.

    Allez, une petite série de photo-retrouvailles avec mes chinois...

    Même sans bar-tabac du coin, sans pastis, sans le petit ballon de rouge, il y a quand même moyen d'être ravagé ...

     ça file, ça file, ça file...

    Le sens de la modération... j'adore.

    ça file, ça file, ça file...

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     


    3 commentaires
  • "Toute ma vie j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air..."

    We're back! Pas trop tôt! Non que les chinois nous manquaient terriblement au point de nous empresser mais parce que CE retour fut long, mais d'une longueur...surtout avec mes deux furieux qui bizarrement de plus en plus fatigués deviennent de plus en plus excités - il faut qu'on m'explique, j'ai du rater un processus biologique lors de leur conception. Un appareil déchargé ça s'éteint non?

    22 heures de voyage, ça calme (enfin, ça dépend qui). Mais qu'Est-ce qui s'est passé? Alors, je t'explique: au début on ne sait pas, on s'impatiente au pied de la porte d'embarquement à Brussels airport, on demande 10 fois au steward "y a t-il un problème, il est l'heure d'embarquer, là?" jusqu'à la demande ultime "mais je vais rater ma connexion à Frankfort?!!" et là, le truc qui a commencé à me gonfler "vous avez un autre vol à 22h35"...euh, il est 15h30, l'Ipad est à 12% (cf. mes 2 geeks) et il faut pédaler sur un espèce de vélo électrique installé par GDF-Suez pour recharger sa batterie. Très ingénieux mais la sensibilisation aux énergies renouvelables, là, maintenant, non. Elles sont passées où les bonnes vieilles prises électriques? On finit par embarquer, ma connexion qui s'éloigne, Brussel Frankfort en 10 minutes, pfff c'est pas un Mirage! Arrivés à Frankfort, je saute "à la chinoise" (c'est à dire sans gêne) sur le service center de la Lufthansa, bousculant au passage plusieurs allemands bien en rang et là, l'hôtesse après un coup de téléphone au gate Z-66 (j'étais au A...)me lance, nous lance en fait, un jeune homme d'une bonne cinquantaine m'avait rejointe : "Run now!!". Un vrai top départ, Gaspard s'y croyait, à fond les ballons! Alors si au début tu coures,tu te rends vite compte que l'aéroport de Frankfort est ENORME et que j'aurais dû m'entrainer pour un marathon pour parvenir à garder le rythme. Lancé comme un bolide notre compagnon d'infortune attrape la valise de Gaspard et relance notre course... On a encore des ressources à cet âge? (je déconne) On repasse ces fichus contrôles et nous voilà devant notre porte d'embarquement en nage mais nous voyons notre avion, là devant nous qui nous attend, haut les cœurs, on a réussi!  Grand sourire au steward, der blond aux yeux bleus, finalement très discipliné, je lui donne mes billets qu'il me rend sur le champ - ma tronche- et me dit "it's too late"- non mais attends Karl, après la course qu'on s'est tapée? But"das ist die procedure! Je lui fais mes yeux de biche, en transe et transpirante, ça le fait moins évidemment, puis mes yeux de cocker accablée en montrant mes enfants, "fais tes yeux tristes Rosalie!". Ce gars est un robot c'est sûr, même pas un rictus et il me sort "vous avez un vol demain matin, vous pouvez dormir ici, la Lufthansa vous offre l'hôtel ou vous repartez ce soir sur Munich et vous aurez un vol pour Shanghai, enfin normalement, voyez avec votre mari" ET là, notre passager marathonien que je ne connais pas, me lance "qu'est ce qu'on fait? " comment ça qu'est ce qu'ON fait? Le steward nous avait évidemment pris pour un couple et il s'en amusait, comme dit Marc (on a bien sûr fait connaissance rapidement)" c'est très flatteur pour moi d'avoir une jeune et charmante épouse", le gag du jour, ah,ah,ah! mais ce n'est pas mon mari là! (j'ai toujours l'impression de faire ma Carla Bruni quand je dis "mon mari"). Donc, évidemment après ce quiproquo assez drôle, on se dit que c'est vraiment bête de dormir en Allemagne, n'est ce pas, et que moi en tout cas, je tente Munich. Nous voilà donc, à refaire notre route à rebours - vraiment immense ce hub -  "si tu veux, je garde la valise de Gaspard" me lance t-il. Gloups, le sport ça lie vraiment très vite. Un vrai petit couple, Rosalie lui donnant la main lui lance "et tu travailles aussi chez L'Oréal?" pfff ma poulette. Non, vraiment très sympa, plus rodé aux voyages que moi, il m'a guidé pour le transfert, les vouchers pour boire et manger gratos (non il n'était pas hollandais), nous a attendus aux contrôles, gardé les enfants pour ma pause clope parce que oui, ça m'avait gavée et non je n'ai pas encore arrêté de fumer, j'ai dit le 1er septembre (mais pourquoi j'ai dit ça, d'ailleurs?)  - mais non Maman, il ne risquait pas d'enlever mes enfants.

    Nous avons donc attendu, bavardé, ri, fait connaissance, attendu, bu, attendu mangé, bu (on a pas mal bu quand j'y pense, à cause du sport, ben ouais) attendu le prochain vol pour Munich en croisant les doigts qu'il ne soit pas en retard... et tes enfants pendant ce temps là "questcequilsfaisaient"? Comme j'en voulais à l'Allemagne toute entière, j'ai débranché leur machine à café pour brancher l'Ipad de Gaspard et à chaque fois qu'un gars arrivait je disais dans mon allemand oublié, j'ai juste des restes de la Grande vadrouille, "kein caffee, die machine ist kaput". Personne n'a bronché, bizarrerie allemande, ça ne râle même pas! Et Rosalie "la cocotte à surveiller" s'était installée avec un couple disposant d'un Ipad "can I play with your Ipad? " avec un sourire des plus charmants, ça elle retient, Ipad qu'elle a dû décharger sur les 3 heures..

    Nous avons donc embarqué en famille recomposée pour Munich, en espérant que nos bagages nous suivent... Arrivés à Munich, connaissant cet aeroport, plus petit, j'avais peu de crainte de rater l'avion pour Shanghai et là... une foule de chinois. Oh, ils ne me manquaient vraiment pas! C'est drôle, de loin, tu vois plein de couleurs et des têtes noires, agglutinées en un point central, se bousculant, criant...  Il va falloir s'y "refaire" dis-je à Marc. Notre "famille d'infortune" s'est alors décomposée, soyons sérieux quand même, lui en business moi en éco. J'aurais bien jouer le rôle de la fausse épouse le temps du vol! oh, c'est pour rire! Donc de bout en bout, ça nous a fait 22 heures de voyage, des menottes aux mains et un conteneur de patience pour ne pas distribuer une fessée collective tant les enfants étaient juste "au bout" (mais quel bout?) et moi, sur les genoux, sur les chevilles même! Je n'ai pas pu dormir une seconde et donc à point pour exploser.   

    Voilà et ne me demande pas si je récupère, ça fait 3 nuits que les enfants font la java jusque 3 heures du matin 'j'arrive pas à dormir" et moi, qui pense à moi? David est à Singapour depuis mardi... et passe de bonnes nuits.

    Donc, tu comprendras que quand David me dit, aller, un petit 3ème ce serait vraiment bien, ça ferait famille accomplie, là je dis au secours!

    Bref, l'aventure en Chine continue, une deuxième année est entamée. Avec tout ça, peu de temps pour penser que je ne m'habitue pas à quitter ceux que j'aime. Partir, se séparer, ce sont des sentiments lourds de sens qui s'expriment en silence, bon les larmes ne trompent pas... Je ne sais pas si je serais capable d'exprimer autant de choses à mes amis si notre vie n'avait pas changé.  Elles et ils sont uniques. (je vous aime!!)

     


    1 commentaire
  • On se retrouve fin août, belles vacances à tous!

    bisous de nous tous, Aude


    votre commentaire
  • Marée humaine déferlant sur la Grande Muraille pendant la Golden Week, raz-de-marée de bouées multicolores dans les piscines du Sichuan, vagues de Ooooh! et de Aaaah! d’admiration devant la mer de nuages des Huangshan… Tu crois que ce sont des clichés? Ben non! A quelques jours des congés scolaires chinois et des grands départs, chinois comme expats, je me pose une question et s'ils nous suivaient en vacances?

     

    Les chinois découvrent les loisirs...

    Considéré comme un plaisir bourgeois sous la Révolution culturelle (1966-1976), le tourisme est longtemps banni par le Parti communiste. Ca n’est qu’à partir des réformes de 1978 que l’on prend conscience de la manne financière que les loisirs pourraient engendrer. Ah voilà... si business à faire, réformes consenties! Réduction du temps de travail hebdomadaire de 44 à 40 heures en 1995 ; 1996 proclamée année des loisirs et des vacances, rien que ça mais attention ils sont loin d'arriver à la cheville des français, faut bosser avant d'avoir des congés! ; instauration l’année suivante des week-ends non travaillés pour les salariés, car jusque là, les chinois travaillaient le week-end! Evidemment, le 7ème jour, repos du Seigneur n'a aucun sens ici! Mise en place en 1999 de trois Golden Weeks (黄金周 : huangjin zhou) autour de la fête du printemps, de la fête du travail et de la fête nationale ; réforme en 2007 de ces Golden Weeks et passage à 11 jours de congés annuels… Ce n’est pas encore le Front populaire, mais quelle avancée !

    Les tribulations d’un Chinois en Chine

    En Chine, les touristes sont principalement issus des nouvelles classes moyennes vivant dans les grandes villes du Guangdong, de Shanghai, du Zhejiang et de Pékin. Ils sont entre 300 et 400 millions à sillonner le pays chaque année. Ca fait donc tout de suite beaucoup de monde sur les routes et dans les aéroports, les gares, les villes comme Pékin, Shanghai... S’ils privilégient avant tout ces mêmes destinations, les grosses villes, les régions du sud-ouest et du centre "plus nature", plus vertes (Yunnan, Sichuan, Jinan) ont également le vent en poupe, tandis que les provinces de l’ouest (Xinjiang, Gansu, Qinghai) commencent à tirer leur épingle du jeu, il faut donc vite y aller avant que ce qui reste d'authentique ne soit massacré!

    Contrairement aux idées reçues, les voyages organisés en groupe, en mode "Les jolies colonies de vacances" ont moins la côte parait-il, les Chinois étant de plus en plus nombreux à partir en famille et entre amis. Nouvelle génération bien sûr! Je me suis toujours demandé si la tente Quechua (celle de Décathlon!) servait à autre chose que d'offrir un espace plus personnel aux siestes des chinois qui s'y engouffrent dans le magasin et dorment (comme dans les lit chez Ikea d'ailleurs qui n'y échappent pas!) c'est drôle et ils sont totalement décomplexés, c'est doublement drôle! -  je ne suis pas sûre qu'ils connaissent le camping, on devrait leur envoyer quelques hollandais...

    ET la photo souvenir, parlons en! Pour les Chinois, se faire prendre en photo dans des lieux ou devant des paysages très connus, en prenant systématiquement la pose qui va bien est un sport national – Oh le joli selfie avec les doigts en V ! En quête permanente de reconnaissance sociale, ce genre de photo leur permet de "gagner de la face". Alors que tout le monde ne peut pas encore s’offrir un séjour touristique, le chinois n’hésitera pas à se faire valoir auprès de ses collègues pour gagner en considération en exhibant ses plus beaux clichés. J'ai de l'argent, je me paye une voiture, des vêtements et accessoires de marques très bling-bling, il faut que ça briiiillle, idem pour les vacances. Il faut que l'on sache que le chinois a réussi!  Ce que les années Mao ont combattu, l'embourgeoisement doit se voir et c'est sans complexe!

     

    Comment élisent-ils leur lieu de villégiature ?

    Plutôt rats des villes que rats des champs, ce qu’ils recherchent avant tout, c’est la modernité des grosses bourgades prospères et surpeuplées, symboles de la puissance économique récente du pays. Peu soucieux de l’authenticité des lieux visités et de la préservation du patrimoine, c’est avant tout beau parce que c’est moderne. Grande Muraille rénovée en fausses pierres, cascades artificielles et autres aménagements factices sont largement vantés dans les brochures touristiques. En outre, parce qu’ils favorisent la sociabilité, ils préfèrent les lieux bruyants et animés (热闹 : renao, chaleureux et vacarme) oh? on n'avait pas remarqué!

    Il y a le ciel, le soleil et la mer

    Second critère de sélection, les mingsheng (名胜), c’est-à-dire les zones "d'intérêt paysager et historique d'importance nationale". Dans la culture chinoise, on fait la part belle aux shanshui (山水) : paysages de montagnes et d’eau, vue sur les nuages, etc. Après la mort de Mao, pour favoriser la construction nationale, c’est même l’Etat qui détermine quels seront les lieux touristiques, comme par exemple les Huangshan, les fameuses Montagnes Jaunes. Les incontournables sont d’ailleurs illustrés sur les nouveaux billets de banque. A la fin des années 1990, un sondage révèle que "62% des personnes interrogées considèrent que seul un mingsheng peut constituer un site digne d’intérêt." Toujours très obéissants ces chinois...

    Sous le soleil exactement...ou pas.

    Une petite partie de la population commence à élire la plage comme nouveau lieu de vacances mais les pratiques de ces drôles de touristes sont pour nous surréalistes! On se baigne peu - encore faudrait-il savoir nager, alors on n’oublie pas sa bouée, on cache son corps des vilains assauts du soleil pour conserver une peau aussi blanche que possible, le face-kini qui fait fureur sur les plages et qui effraye nos enfants, on privilégie les maillots très couvrants et on évite de s’allonger sur le sable. L’itsi bitsi petit bikini, ce n’est donc pas pour tout de suite… Aux Philippines, David et moi étions morts de rire en voyant la scène suivante : nous prenions notre petit déjeuner le matin sur la terrasse et faisions face au ponton. Le soleil nous faisait face.  ET là... une famille de 3 chinois, normale quoi  -papa, maman, enfant unique, se met à marcher en arrière sur le ponton - le truc débile que tu interdirais de faire à tes enfants sur un ponton! - pour bien comprendre la scène, si les chinois s'étaient avancés normalement, ils auraient eu le soleil en plein face! A mon avis leur espèce de Kway anti UV, la méga casquette et l'écran total ne devaient pas être suffisants!  Mais que venaient ils faire aux Philippines?

    Des Chinois globe-trotteurs

    Des revenus en hausse, les sites touristiques majeurs pris d’assaut et la pollution atmosphérique des grandes mégalopoles sont autant de facteurs qui poussent les Chinois, passeport en poche, à passer leurs vacances à l’étranger. Ils étaient 83 millions, originaires principalement des grands centres urbains (Pékin, Shanghai et Canton) à sortir des frontières en 2012 (ils n’étaient que 10 millions en 2000). Si Hong-Kong et Macao, capitales du shopping et du jeu, restent leurs destinations favorites, de plus en plus de Chinois profitent de l’ouverture de nouvelles destinations sur les compagnies low-cost pour s’envoler vers l’Asie : Tokyo, Bangkok, Phuket…

    Une part grandissante de touristes chinois lorgne désormais du côté de notre vieille Europe : déjà 2,3 millions en 2010. Ils partent généralement pour des séjours en groupe millimétrés : voyages éclair de deux semaines, jusqu’à dix pays traversés, la photo-souvenir à côté des mingsheng célèbres, nuits dans des hôtels quatre ou cinq étoiles, et surtout, un porte-monnaie bien garni… Car le shopping reste leur activité favorite : en 2012, la Chine devient la nation la plus dépensière avec 75,5 milliards d’euros dépensés à l’étranger. Et la concurrence est rude en Europe pour attirer cette manne touristique. Les pays de l’espace Schengen et le Royaume-Uni l’ont bien compris, puisqu’ils ont allégé ces dernières années les procédures d’obtention de visa. Le Ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius a par ailleurs annoncé le 13 janvier dernier, à l’occasion du 50ème anniversaire des relations France-Chine, que la France délivrerait des visas en 48 heures pour les Chinois. Selon les prévisions, on attend 1,8 million de voyageurs cette année. Encore faudrait-il savoir les accueillir courtoisement! Y-a du boulot!

    Paris, wǒ ài nǐ

    Visiter Paris est un rêve pour beaucoup de Chinois mais pour combien de temps encore ? L’an dernier, les vols et agressions qu’ont subis de nombreux touristes à Paris ont largement été relayés sur Weibo. Nous l'avons vu quand nous vivions à Paris, les scènes étaient récurrentes, des touristes chinois sortant des Galléries Lafayette ou du Printemps avec des sacs Chanel ou Vuitton se faisant littéralement sauter dessus par des groupes de filles roumaines et détrousser en 10 secondes. Le truc de dingue où personne ne bouge, mais où est la Police? Il faut bien comprendre que la Chine est très sécurisée, il y a peu de risque de se faire agresser et détrousser. Dans une ville comme Shanghai, je n'ai jamais eu peur, je n'ai jamais tenu mon sac. Le choc est réel pour ces touristes qui dépensent en France et s'y font voler en toute impunité car ils n'iront même pas porter plaintes, ça ne sert à rien et ils l'apprennent rapidement.  

    Bon, je crois qu'à Namur, Villers Campsart, St Peters et la Ombrie, on sera tranquille cette année encore!!

     

     


    votre commentaire
  • Une année scolaire s'achève. Les enfants grandissent d'un coup comme si la fin de l'école et le passage dans la classe supérieure à la rentrée prochaine les faisaient bondir d'un an. C'était une année délicate et un véritable challenge pour nos deux petits bouts, plus si petits d'ailleurs! Je me rappelle pourtant qu'il y a eu des moments si pénibles les premières semaines, sans chercher à les masquer ou les nier - l'expatriation lointaine, le changement d'école deux années de suite, une nouvelle langue, de nouveaux amis à apprivoiser quand on a 5 et à peine 7 ans, c'est conséquent. Je réfute fermement les propos que l'on me tenait " mais t'inquiètes les enfants d'adaptent vite". Quelle connerie! Evidemment qu'on s'adapte tous quand on n'a pas le choix, moi de même.  Nous nous rappelions avec David, l'appel de Mrs Brandi, l'institutrice de Gaspard qui s'inquiétait en début d'année parce qu'il se cachait dans le toboggan de la cour de récré. Il y avait une sorte de tunnel à l'intérieur duquel Gaspard se réfugiait. Parfois il n'entendait pas la cloche et restait prostré dans son tube... Gaspard nous avait alors confié qu'il s'y cachait parce qu'il ne comprenait pas les autres et qu'il se sentait seul. Il y a eu beaucoup de pleurs, beaucoup de câlins, un sentiment d'injustice de ne pas pouvoir être "pris" au Lycée français et par conséquent d'être aussi rejeté par les petits français du compound car comme dirait l'autre "casse toi t'es pas ma bande...".

    Aujourd'hui, cette page est tournée et les enfants ne veulent plus changer d'école! Ils s'y sentent bien et ont fait des progrès spectaculaires en anglais. D'ailleurs, force est de constater qu'aujourd'hui les copains des enfants, du compound et de l'école, sont quasi exclusivement anglophones et non francophones. La responsable de la bibliothèque me demandait si nous étions à Shanghai depuis 2 ans tant Gaspard avait progressé, enrichi son vocabulaire et parlait aisément. Rosalie également mais il me semble qu'elle commet plus de fautes, ce qui est normal, elle n'a aucune notion de conjugaison et un vocabulaire plus limité à 6 ans! Par contre notre puce commence à lire et ça c'est extra!Bref, nous avons reçu leurs évaluations, à l'américaine, véritable screening des élèves. On n'en dira pas plus, mais les parents sont très fiers! 

    La semaine dernière ont eu lieu les Spring performances (spectacle de fin d'année) qui étaient topissimes. Il faut dire que Gaspard répétait "Girl on fire" d'Alicia Keys depuis une semaine, notamment sous la douche.. c'était à filmer! Il maîtrisait parfaitement le refrain et la danse! Si si tout son père... Je comprends pourquoi les ricains sont si forts en comédie musicale! Ca s'apprend à l'école! 

    Véritable émulation pluridisciplinaire, le show était à la hauteur des efforts de tous! Le prof d'art a fait les décors et les costumes avec les enfants, les prof de sport, de danse et de musique se sont chargés des chorégraphies et des chants. Le résultat, une bande de gamins qui s'éclatent sur une scène au rythme des musiques d'ados! Bon, perso j'en étais restée aux comptines chantées dans les fancy fair, du coup je fais un bond en avant un peu rapide. Tu  crois qu'il faudra organiser une boum pour les 8 ans de Gaspard?

    Comme je filmais Gaspard, je n'ai pas de photo de sa prestation...

    L'école est finie... yé!L'école est finie... yé!

    L'école est finie... yé!L'école est finie... yé!

    Fin du spectacle, les enfants ont offert des petits présents aux institutrices, certains enfants quittant Shanghai ou la Chine avaient prévu des petits mots et dessins plus émouvants les uns que les autres... Gaspard perd ainsi un bon copain qui repart à Taïwan.

    Gaspard offrant le livre de fin d'année à Mrs Brandi, séquence émotion...

    L'école est finie... yé!

     

    Rosalie's graduation!!

    Ensuite le deuxième évènement de la semaine fut la remise des diplômes des enfants achevant le cycle de maternelle. A l'américaine, solennel avec la robe, le chapeau, la musique, chaque enfant appelé par son prénom à se présenter devant le Directeur et la sous directrice de l'école qui lui remettent son diplôme... trop beau et émouvant. Bon je n'ai pas ressenti autant d'émotion que les mamans américaines qui pleuraient à chaudes larmes - enfin une mère américaine ça "tchoule" pour un rien - mais c'était particulier de vivre ce moment là et Rosalie était si fière, notre petite Ricaine!

    L'école est finie... yé!L'école est finie... yé!L'école est finie... yé!L'école est finie... yé!

    Rosalie et ses super copines, Sara et Stella, manque Asia!

    L'école est finie... yé!

    L'école est finie... yé!

    L'école est finie... yé!

    L'école est finie... yé! 

    Rosalie et sa super copine Asia. Petits camarades de classe...

    L'école est finie... yé!

    L'école est finie... yé!

    L'école est finie... yé!

    Maintenant ce sont les vacances qui débutent!


    votre commentaire
  • Rétroactes... tiens ça me rappelle des souvenirs (Star War? Mais non, de boulot... les films à l'envers, faut être un mec pour apprécier)

    J-0 Le beau temps est revenu, il fait chaud, il fait humide et les criquets chantent depuis aujourd'hui, ça j'adore, on se croirait en vacances. Ils leur manquent l'accent du sud de la France, patience...

    Aujourd'hui durant mon cours de chinois, j'expliquais à ma prof que notre Journal télévisé français avait été censuré le 4 juin lors de la diffusion de l'anniversaire de la révolte des étudiants place Tiananmen, 25 ans déjà. Noir complet pendant quelques minutes avant la reprise d'autres sujets d'actualité. Je lui parle donc de cet étudiant faisant front au premier char de la colonne, des images qui ont fait le tour du monde mais qu'elle ne connaissait pas. Je lui montre donc une vidéo sur You tube, étant équipé d'un tunnel VPN. Elle avait les larmes aux yeux en découvrant ces images. Elle était vraiment bouleversée, moi aussi d'ailleurs...

    J-7 Il y a une semaine je faisais mon premier Boot Camp, ou plutôt Bikini Boot Camp, car réservé aux filles! Le concept: du sport de 6.00am à 21.00pm. Running, spinning, aquagym (j'étais restée à la version mamy qui barbotent dans l'eau mais ça a bien évolué, j'ai nagé les bras liés dans le dos et non tu ne noies pas!) danse classique, yoga, Pilates, Body combat et j'en passe! Une pause familiale dans l'après midi - enfin pas vraiment - le temps d'attraper les enfants au bus, devoirs, bains, souper et retour de 19.00 à 21.00. C'était juste génial: se dépasser, aller au bout de ses forces et puis non au delà et encore un peu plus, I did it, I still Young! J'étais en forme à la fin de la semaine, une énergie décuplée. Bon, j'entends ici et là que je frise l'addiction au sport... peut être, ceux qui en ont besoin me comprendront!

    C'est la saison des Farewell qui débutent. C'est une drôle d'impression de voir partir les gens auxquelles nous nous sommes attachées. Certes, ça ne fait à peine qu'un an me diras-tu. Oui mais ici, les relations vont plus vite, parce que sans famille on s'en recrée une autre, alors on est tristes et... on boit du Champagne!

    Entrée officielle au Cercle francophone de Shanghai où je prends mes fonctions en août prochain. Mon rôle, accueillir les nouveaux francophones à Shanghai, du conseils aux divertissements. Un rôle assez large que je partagerai avec une amie. Petite photo à 3 au centre, Claire qui démissionne et à gauche et droite, la nouvelle équipe! Il faut bien deux blondes pour remplacer une brune, tout le monde l'aura compris.

     Le temps file...je rembobine!

    J-14 et plus... Aux mois d'avril et de mai, nous avons fêter nos anniversaires, en résumé je vieillis et Rosalie grandit, dommage qu'on ne puisse pas grandir une année sur deux... Comme dirait Rosalie qui ne fera pas carrière comme psy "bon, maman t'es un peu vieille mais t'es vivante", merci ma puce! Quant à l'anniversaire de Rosalie c'était le 21 mai, le 22 aussi, ah et le 23 et enfin le 24... STOOOOOOP!! Qui mais vraiment QUI ne sait pas que Rosalie a eu 6 ans? Simple, personne. Rosalie a cette qualité extraordinaire d'être spontanée, de faire fi des obstacles liés à la langue ou du rapport intimidant qu'impose l'adulte à l'enfant. Elle interpelle, elle papote de tout et de rien, elle est attachante, on me le dit souvent - depuis un mois, c'était "tu sais que c'est bientôt mon anniversaire?", puis rapidement "tu sais que j'aurai 6 ans demain!?" enfin! "tu sais que c'est mon anniversaire aujourd'hui!" et "tu sais que c'était mon anniversaire hier! et blablabla... Bon, encore une fois, j'espère qu'à l'adolescence elle sera un peu plus réservée. Toujours est-il, que durant 3 jours, Miss a invité toutes les copines qu'elle a rencontrées sur le compound et nous avons eu droit au défilé de princesses à paillettes, on avons fait le tour du monde aussi, entre les copines suédoise, coréenne, espagnole, africaine, israélienne, américaine, australienne et néerlandaise...j'en oublie sûrement! C'était très chouette, j'ai fait des gâteaux au chocolat pendant 4 jours. J'ai même fini par tester des nouvelles versions topissimes avec du caramel au beurre salé... mais non, je n'ai fait que goûter, à une semaine de mon Boot camp, quand même!

    Le temps file...je rembobine!Le temps file...je rembobine!

    Le temps file...je rembobine!Le temps file...je rembobine!

    Le temps file...je rembobine!

    -Et tu t'arrêtes comme ça?

    - Ouais

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Au moins une fois par an, Eugène Pottier est à l'honneur dans ce monde de brutes...  C'est le 1er mai, on se bouge! On avait décidé d'un WE à Hong Kong mais finalement la pluie, saisonnière, s'annonce et des 4 jours de congé, un jour a été repris à David. Ce qu'il faut savoir c'est que si tu fais le pont, tu devras travailler le dimanche suivant, il faut donc rattraper ce jour chômé. C'est bien de chanter l'Internationale mais faut pas pousser. C'est le socialisme aux caractéristiques chinoises, celui qui évolue avec son temps, hein François? Bref, nous avons donc changé de destination, évité les visites un 1er mai, tous les chinois en balade en même temps ça fait du monde - nous sommes finalement restés à la maison sous un soleil splendide, 28°C. Pas si mal! Par contre, nous avons opté pour deux villes proches de Shanghai, Suzhou et Tongli vantées comme de belles destinations pour un we.

    Bon, Suzhou ne nous a pas touchés, cette ville est notamment réputée pour ses 90 jardins dont 7 sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO mais avec ces files de chinois, c'était juste impensable de les visiter. Je pense que nous nous attendions à une petite ville et nous sommes tombés sur une ville immense dans laquelle il était difficile de se déplacer.

    Certes nous avons réussi à visiter une maison traditionnelle, très belle d'ailleurs avec son jardin - maintenant, entre nous, quand tu as vu un jardin chinois, tu les as tous vu. Les enfants dans une porte de lune, un classique dans ces jardins comme l'eau, la pierre, les grottes, les vases, les poissons, les petits arbres, les kiosques et autres petits bancs.

     Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

     Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

     Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Barbie en balade? Ben non, un chinois qui a du goût...enfin selon Rosalie qui la trouve "canon! en plus elle brille!!!"

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Après une nuit passée au Marriott hôtel où dans mon anglais qui n'est plus si approximatif, j'ai réussi à négocier une suite pour notre petite famille qui devait initialement se retrouver séparée dans 2 chambres non communicantes. Un comble non!? J'ai compris un truc avec les chinois c'est qu'il ne faut pas se dégonfler et y aller franco, tout de go. Ainsi, exprimant mon indignation "Comment dans ce Marriott-ci (comme si nous étions habitués à loger dans les Marriott, le but est d'être dans le rôle de la pétasse, je sais faire sans trop me forcer, mais ça tu sais)il n'y avait pas de chambre familiale?? Scandaleux de séparer les familles, j'étais outrée par ce manque d'accueil.... Bingo, le manager est arrivé devant le désappointement de la pauvre réceptionniste qui tapotait sur toutes les touches de son ordinateur. Le truc qui est drôle c'était les excuses du gars, bien sûr que j'avais raison blabla et voilà qu'il me convie à le suivre afin de valider la chambre qu'il nous offrait. Une suite, dernier étage, topissime, immense, la baignoire au milieu de la salle de bain, le salon, la salle à manger etc. Dorénavant je veux des suites! Ah? faut changer de mari? Ca c'est moins drôle...

    Le lendemain, visite de la petite ville de Tongli, cité lacustre bien sympathique. J'ai appris ce matin par une amie, que cette ville était réputée pour son musée du sexe. Gloups, vu la fille, je ne l'imaginais pas si... ouverte "mais c'est génial ce musée, dès l'entrée tu es accueillie par un grand phallus, c'est drôôôle!" Euh, oui sûrement, j'imaginais déjà mes enfants intrépides prenant la chose pour un toboggan et toutes leurs questions devant les statues "mais qu'est-qui-font?"  ouf! on l'a raté!

     

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    La marche ça creuse... 2 options: les biscuits du sac à dos ou repas local? Pas tentés pour un sous par les restaurants chinois, la vaisselle lavée ou juste essuyée va savoir, les poissons sortant de la gorge des cormorans et l'état des cuisines, rien que la crasse au sol rendrait hystérique le plus docile des inspecteurs de sécurité au travail. Donc, va pour du local, bien sûr ... en fait, on s'est assis à une terrasse juste pour un thé, la guest-house propre et un gars parlant parfaitement anglais et tapotant sur son PC nous a proposé un repas familial pour une somme raisonnable, chiche... et c'était très bon!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours! 

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Super technique de Rosalie qui a impressionné les chinois qui nous croisaient, ils prenaient même des photos en se marrant! Ben oui, nous on interdit à nos enfants de se vautrer, la tête dans l'assiette en aspirant les pates...

     

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours! 

    Image surréaliste de cette femme lavant son linge dans la rivière crasseuse...

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    Fête du travail... L'Internationaaaaaaaaaaaaaale sera le genre humain...   au secours!

    C'était aussi une première virée en train pour nous. Les gars de la SNCF devraient venir faire un stage. Je suis impressionnée par la taille des gares et l'organisation vu le nombre de trains et de gens. Côté transport, les trains sont tops, silencieux, on pourrait croire que le train roule sur un tapis tant c'est reposant. Chapeau (pointu! pfff t'es c...)

     


    votre commentaire
  • Il existe un Made in China qui ne s'exporte pas, qui ne se multiplie pas des milliers de fois, qui ne supprime pas les industries européennes, un Made in China qui doit plaire à Montebourg je suppose. Cet artisanat local semble hors du temps, des vieux métiers manuels où les machines sont rares ou très vétustes.

    En  arrivant en Chine, j'ai vite eu l'impression que les artisans savaient tout faire, dans leur branche il va de soi - quoique ils ont tous les filons pour te dépanner. Jamais on ne te dira "non, je ne peux pas faire ce que tu me demandes", pour ne pas perdre la face peut être, pour ne pas rater une affaire sûrement!

    Petite revue de quelques métiers découverts...

    L'artisanat de cloisonné visité près de Pékin. Il s'agit d'une technique ancienne datant du XVème et consistant à poser une cloison de cuivre sur l'objet de terre, remplir l'espace de céramique colorée, puis cuire et poncer l'objet.

    Made in ChinaMade in ChinaMade in ChinaMade in ChinaMade in ChinaMade in China

    Un petit brocanteur par ci, un bouquiniste par là...

    Made in ChinaMade in China

    Le vannier, l'imprimeur de tissus, le peintre d'éventail, le porteur de briquettes de charbon, le tailleur et cette dame fabriquant des peignes en corne...

    Made in ChinaMade in ChinaMade in ChinaMade in China

    Made in ChinaMade in China

    Les triporteurs parcourant toutes les rues de Chine avec n'importe quoi à transporter, le pêcheur aux cormorans...

    Made in ChinaMade in China

    Et il y en aura encore bien d'autres...

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Je ne suis pas guide touristique mais je crois que le séjour de BM & BP leur a permis de découvrir Shanghai sous des angles variés, ceux que j'aime, hors des circuits classiques mais en rejoignant les incontournables, les ruelles populaires vouées à la destruction, les rencontres inattendues, l'aperçu des coutumes, des pratiques quotidiennes, les odeurs abominables de tofu grillé, les étales surprenantes des cuisines en rue, la vie d'ici!   

    Première journée mais je n'ai pas de photo, dommage! J'ai emmené BP et BM faire le tour de notre quartier en vélo, découverte du marché aux fleurs, du quartier coréen, notre marché "qui pu" c'est ainsi que nous surnommons le marché aux légumes, à la viande (pas de frigo), aux poissons, crustacés, amphibiens (pas de frigo non plus) donc ça sent un peu... Nous ne consommons rien d'ici dans la mesure du possible, un trop grand nombre de légumes produits ici sont "black listés".

    Samedi : Quartier de Taikang Lu avec ses vieilles Lanes en briques

     Look and enjoy!Souvenirs pour BM & BP

    Sortie sur le Bund, sous un vent glacial!

    3 générations de Delville

    Dimanche à Zhujiajiao la Venise de Chine

    Tu crois que Gaspard est prédisposé à la moustache de gendarme? Il y a l'humour "Delville" et le mien BP!

    3 générations de Delville Souvenirs pour BM & BP

    Lundi: la vieille ville, Nanshi

    3 générations de Delville

    Les bonnes affaires en Chine - bon comme on dit ici, acheter chinois, acheter 10 fois. Mais parfois, on a des surprises au coin d'une rue. Alors BP cette ceinture?

    3 générations de Delville

    3 générations de Delville

    Le temple du Dieu de la ville en pleine fête! Nous assistons à une cérémonie, quelques instants, très "zen" comme chants...

    3 générations de Delville Souvenirs pour BM & BP

    Mardi: seul jour pluvieux du séjour, le Temple du Bouddha de Jade puis People square

    3 générations de Delville

    Le Bouddha de jade, la photo est de piètre qualité. Par contre, très drôle on découvre Pierre Mauroy en photo dans ce temple, prise en visite je suppose lors de sa fonction de 1er ministre.

    3 générations de Delville Souvenirs pour BM & BP

    Mercredi : visite de Hongkou, the Old jewish Ghetto, devenu le quartier juif, très émouvant. Je découvre ce coin de la ville que je ne connaissais pas, une page de la seconde guerre mondiale totalement ignorée. A la déclaration de la guerre et des premières persécutions, les juifs fuyant l'Europe à la recherche d'une terre hospitalière ont été accueillis par la Chine, sans rechigner. A Vienne, ceux qui cherchaient à fuir ont été aidés par les consuls chinois et japonais leur accordant des visas. 

    3 générations de Delville 3 générations de Delville

    3 générations de Delville

    Jeudi: superbe balade dans la concession française du Fuxing parc à Julu lu

    Annick fait la rencontre de cette vieille dame qui s'est subitement transformée en masseuse énergique à moins qu'il ne s'agisse d'une prise de Takaido? Nous en avons fait les frais toutes les deux!

    3 générations de Delville

    J'emmène BM au marché au tissus de Dong men Lu à travers les ruelles de la vieille ville, j'adore parce que c'est typique et que les chinois ne s'attendent pas à voir passer des occidentaux!

    3 générations de Delville 3 générations de Delville 3 générations de Delville

    Bon papa rencontre une superbe jeune femme et feint de lui demander sa route.

    3 générations de Delville

    Et puis Pékin où nous sommes restés 4 jours.

    3 générations de Delville 3 générations de Delville

    3 générations de Delville 3 générations de Delville

    3 générations de Delville Souvenirs pour BM& BP

    Deux belles semaines en Chine. Une belle occasion de se retrouver en Famille (Delville) et de faire découvrir notre nouvelle vie ici. Il reste encore beaucoup à découvrir et à partager. Encore de nombreuses occasions de venir nous rendre visite.


    2 commentaires
  • Nous étions place Tiananmen.

    On dirait le début d'un roman... "The" place symbole de Pékin et la République populaire. Je me souviens, comme toi, de cet étudiant révolté ou désespéré - les deux finalement, il faut être désespéré pour se révolter en Chine -  qui tente symboliquement de faire barrage à une colonne de chars, se plaçant devant l'un d'entre eux, lequel hésitait-il entre la force et le bon sens, cherchait-il à le contourner? Quel courage...  Je me demande ce qu'il est advenu du pilote du char (on dit pilote pour un char?), a t-il désobéi aux ordres refusant d'écraser le désarroi de la jeunesse chinoise?  Je ne demande pas ce qui est arrivé à cet étudiant, exécuté évidemment. Ici le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclame la fondation de la République populaire de Chine du haut de Tiananmen, porte de la Paix céleste. C'est le seul édifice public affichant le portrait de Mao. Cette image géante domine l'avenue Chang'an Jie et derrière s'étend la Cité interdite. Petite précision, le côté "brouillard" sur la photo c'est de la pollution. Quand à Paris on s'affole avec 180mg de particules fines par mètre cube d'air, les fameuses PM 2.5, toutes petites particules qui s'enfoncent bien au fond de nos poumons, là nous étions à 290 - 320mg étalées sur la journée. Comme tu le vois, l'image est moins nette, mais ce n'est pas le pire.

    Beijing - ses places symboliquesBeijing - ses places symboliques

    Au fond, le Palais de l'Assemblée du peuple, ça pourrait ressembler à l'Assemblée nationale, mais non, disons moins démocratique. Les 32 régions et provinces sont représentées, enfin ont une salle... Je n'ai pas photographié le mausolée de Mao, rien à faire. Je ne comprends pas comment des milliers de chinois se prosternent encore chaque jour devant son corps sous verre alors qu'il est responsable de 70 millions de morts, quand même, dont la moitié de faim.

    Beijing - ses places symboliques

    Nous quittons Pékin pour 2 heures de route vers la Grande Muraille par la porte de Mutianyu et les tombeaux des Ming.

    Elle se dresse devant nous, légendaire muraille serpentant interminablement le Nord de la Chine de Shanhaiguan sur la mer jaune au désert de Gobi. Sa construction a débuté au IIIème siècle avant JC pour repousser les cavaliers nomades. Au fil des siècles, cette fortification militaire est maintes fois réparée et reconstruite. La plupart de ses vestiges datent de la dynastie Ming. Pour édifier le Wanli changcheng, en français dans le texte, le "mur de Dix mille Li" - le Li étant une mesure, partout en Chine des paysans et des soldats ont été réquisitionnés.  On ignore combien y ont laissé la vie mais vu l'ouvrage de dentelles accroché à la crête des montagnes, on imagine facilement les milliers de bras brisés.

    Nous voilà donc au pied du mur, ne perdons pas la face* - double jeux de mots sordides, mais je l'aime bien (*ndlr: rien de pire pour un chinois que de perdre la face)- un regard entre David et moi, on se comprend, la Grande muraille se mérite alors oui nous la gravirons à pieds. Alors, non je n'ai pas regretté après, oui j'ai regretté pendant.  J'ai cru brûler mes poumons, j'ai cru qu'ils partaient en fumée par les oreilles, 1000 marches de taille et de hauteur différentes, sinon c'est pas drôle. Les enfants avaient fait le stupide jeu du "premier en haut", il fallait donc bien emboiter leurs pas pour ne pas les perdre de vue! Une bonne séance de Step! Il faut aussi préciser que les enfants avaient une motivation toute particulière, tu penses bien que grimper des marches sans autre but que de voir ce qu'il y a là haut, c'est a dire un long mur n'est pas très engageant. J'avoue, j'avais une carotte : il n'y a que les chinois pour oser coller un circuit de bobsleigh sur un monument historique, classé par l'Unesco svp - trop trop sérieux la Commission des monuments historiques ici, vraiment trop fort. Alors je précise, vu le peu de confiance que j'accorde aux "trucs" chinois en tout genre - surtout récents, que Michele Obama était descendue en bobsleigh une semaine avant nous. Là, sûre que les services américains ont vérifié ce qu'avait déjà vérifié les chinois, histoire de ne pas perdre la face devant les ricains. Pour la forme, Pedro a vérifié les boulons, Jordan a checké, Richard a rechecké avec Beverly et John a validé ce qu'a confirmé Jonathan c'est à dire que ce portique de déjanté était "sous contrôle" - ils ont dû halluciné les copains de Mickey envoyant l'ouvrage adossé à la grande muraille! Imagine une descente pareille sur la robe de la statue de la liberté, Yes we can do it! Ben non, en fait!   Bref! j'ai dit oui! "mais bien sûr qu'on ne descend pas à pieds ces p....s* d'escaliers!". * Selon les circonstances, ce n'est pas forcément un gros mot.

    Beijing - ses places symboliquesBeijing - ses places symboliquesBeijing - ses places symboliquesBeijing - ses places symboliques

    Beijing - ses places symboliques

    Beijing - ses places symboliques

    Visite des tombeaux Ming, enfin ce qu'il en reste. Promenade sur la Voie des Esprits bordée d'imposantes statues de pierre de Mandarins lettrés, de militaires et d'animaux qui s'achève sur le bâtiment renfermant le tombeau surmonté d'une énorme tortue, symbole de la longévité, percée par un bloc de pierre gravé de ...? Maintenant, tu ne m'en voudras pas mais je n'ai pas écouté... parfois, je décroche.

    Mao en grand timonier de la révolution culturelle et du saccage du patrimoine culturel devrais-je écrire,n'avait pas plus de considération pour les sépultures des Empereurs et par conséquent, il en reste peu aujourd'hui. Cette voie est une des rares semble t-il. Bon, nous avons eu aussi nos révolutionnaires saccageurs, rien à dire...

    Ah, les petits billets rouges, rouge Amour... ben non en Chine c'est Rouge bonheur, ce sont des vœux écrits par nos amis chinois dans l'espoir que la tortue/un Dieu (si il y a un Dieu tortue?) les lise. L'espoir fait vivre, ça c'est vrai.

    Beijing - ses places symboliques

    Beijing - ses places symboliques

    Beijing - ses places symboliques

    Beijing - ses places symboliquesBeijing - ses places symboliques

    Beijing - ses places symboliques

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Je n'imaginais pas découvrir cette ville séculaire si impressionnante. Beijing est démesurée. Elle ne peut pas vous laisser indifférent. Cette ville où les histoires se succèdent, se mêlent, fascinent: siège de l'Empire du milieu où trône immuable, la Cité interdite, centre de la Chine révolutionnaire avec ses épisodes si durs, si sombres, si ravageurs, siège politique de la Chine moderne qui est en train de nous flanquer une bonne leçon de capitalisme, un comble! et toutes ses histoires, cette vie grouillante où je me dis souvent "il n'y a qu'eux pour faire des trucs pareils...", ces fourmis, ces chinois qui n'arrêtent jamais, trop de bruit, trop de gens, ambiance. Il m'en faudrait des lignes pour vous dire.

    La visite des Palais d'été, du Temple lamaïste, du Temple du Ciel etc., c'était beau, plus que beau. Venez! J'y retourne volontiers. J'ai un faible pour le temple Yonghe Gong, peut être pour le calme, la sérénité qui s'y dégageait, peut être parce qu'il était à la fois vivant et spirituel. Les enfants ont adoré, les moines leur ont offert des paquets de bâtons d'encens et ils s'en sont donnés à cœur joie à faire des vœux puis brûler l'encens. Ils ont vite compris la scène qui se jouait devant eux, Rosalie dans un premier temps observait d'un œil les  pratiquants, tentant de faire comme eux, allumer les bâtons, éteindre la flamme, joindre les mains en prière l'encens fumant, flexion avant etc.. bref, elle a finalement vite évalué qu'elle pouvait éviter la génuflexion pour faire son vœux et enfin! jeter dans le feu son bâton plein d'espoir. Ce qui m'a amusé, car il n'y a qu'elle pour penser aux autres: "Gaspard, j'en ai brûlé plein, tu pourras avoir un Ipad!" et l'autre Coco lui répondant sans vergogne "bon ben maintenant, je demande un IPhone". Mes petits geeks... promis Alain, on leur expliquera que ça ne "marche" pas comme ça! Ceci dit, malgré le regard médusé voire même réprobateur de certains, la scène me faisait penser à ces chinois brûlant des cierges dans Notre de Dame de Paris. Pas mieux, pas pire.

    Pékin - entre somptueux palais et temples fascinants

    Pékin - entre somptueux palais et temples fascinantsPékin - entre somptueux palais et temples fascinantsPékin - entre somptueux palais et temples fascinants

    La roue du bonheur, tournez, tournez, tournez mes loulous!

    Pékin - entre somptueux palais et temples fascinants

    Pékin - entre somptueux palais et temples fascinants

    Pékin - entre somptueux palais et temples fascinants

    Le Palais d'été, Yuanming Yuan, c'est un peu comme le Deauville ou le Zoute (je m'adapte...) de l'Empereur, en plein cagnard au mois d'août, au centre de Pékin, la famille impériale se retirait au Nord, profiter de la fraîcheur au bord d'un lac (la mer est trop loin...). Cet ancien palais d'été est un chef d'œuvre paysager et architectural réalisé par un missionnaire jésuite et artiste italien Giuseppe Castiglione - un nom superbe...- lequel s'est inspiré des modèles européens les plus dispendieux, dont Versailles. Pendant la seconde guerre de l'opium, vers 1856 -1860, les puissances occidentales menées par les troupes franco britanniques, ont mis à sac le palais. No comment...

    Tout en haut de la Colline de la Longévité millénaire, se dresse la pagode de Foxiangge, accessible par une série de ponts et d'escaliers colorés, "c'est trop trop beau Maman!"

    Beijing - ses temples et ses palais

    Beijing - ses temples et ses palaisBeijing - ses temples et ses palais

    Beijing - ses temples et ses palais

    Beijing - ses temples et ses palais

    Beijing - ses temples et ses palais

    Le temple du Ciel, Tiantan lieu sacrificiel où l'Empereur et une procession grandiose offrait deux fois par an aux Dieux des saisons les plus beaux animaux. Lors du solstice d'hiver, l'Empereur remerciait les divinités pour les moissons précédentes et le 15ème jour du premier mois de l'année lunaire, il suppliait les Dieux du soleil et de la lune, des nuages et de la pluie, du tonnerre et des éclairs que la prochaine saison soit bonne. C'est au cœur d'un parc très grand  que Tiantan a été construit selon l'architecture confucéenne de l'époque Ming. Le parc de forme carré et son enceinte arrondie au Nord ont été conçu comme une représentation symbolique du voyage spiriuel que l'Empereur accomplit de la terre (carrée) vers le ciel (arrondi). Qinian Dian, temple de la prière pour les bonnes moissons, trônant majestueux, construit en bois de santal, sans un clou. Ses tuiles bleues reflétant le ciel, je suis soufflée par tant de beauté. 

     Beijing - ses temples et ses palais

    Beijing - ses temples et ses palaisBeijing - ses temples et ses palais

    Démonstration des petits veaux en pâture...

    Beijing - ses temples et ses palais

    Scènes de vie quotidiennes dans le parc de Tiantan.

    Beijing, ses temples et ses palaisBeijing, ses temples et ses palais

    Beijing, ses temples et ses palaisBeijing, ses temples et ses palaisBeijing, ses temples et ses palais

     

    Beijing, ses temples et ses palais

    Beijing, ses temples et ses palais

     


    votre commentaire
  • Bon, nous avons nos châteaux royaux, Versailles, Chambord, Bruxelles, Laken entre autres mais là les chinois nous donnent une leçon de majesté. Entrer dans la Cité interdite était un de mes rêves, j'avoue que le film de Bertolucci "Le dernier Empereur" y est pour quelque chose ça n'est pas tombé du ciel un matin "tiens j'irais bien ...". On retient plus facilement l'Histoire quand elle est romancée, ce beau film y a contribué nourrissant de facto ma curiosité. Bref, je vais tenter de coucher mes impressions.

    La Cité interdite ou la Cité pourpre a été construite en 14 ans, de 1406 à 1420 sur 72 hectares. Une robuste muraille, droite, haute de 10 mètres, rouge, infranchissable entourée de douves de 50 mètres de large et gardée évidemment puisque totalement interdite au peuple.  Je suis impressionnée par l'immensité et la gravité du site, dépouillé de verdure et ne laissant au visiteur d'autre choix que d'admirer les bâtiments qui se dressent devant ses yeux. Très minimaliste, j'adore - c'est bon je plaisante. J'imagine le poids des codes, l'austérité des vies de celles et ceux qui y vécurent, presque dramatiques tant ces vies privées de liberté sont aux antipodes des nôtres - remarque anachronique certes, mais quel triste destin pour ces familles assignées à résidence, ces concubines, ces eunuques, Empereur enfermant leur jeunesse entre les quatre murs de cette prison dorée, privés "du dehors". Je pense qu'à Versailles, ils étaient plus détendus! Notre guide chinoise a tenté de nous raconter l'histoire de l'Empire que David et moi avons saisi en brides parce qu'il était difficile de suivre des yeux Gaspard et Rosalie qui ne tenaient pas en place. Devant l'espace qui s'offrent à eux, nos enfants sont comme des petits veaux au printemps à qui on ouvre les barrières d'une pâture, ils vont dans tous les sens, en se remuant comme des dingues. Donc entre les Ming puis les Qing, l'Empereur céleste, l'Impératrice Cixi, les concubines, Puyi, le 9 symbole de longévité (9999 pièces, 9 marches, 9 dragons etc.), les temples, les Pavillons aux noms invraisemblables mais qu'est-ce qu'ils fumaient à l'époque? - pavillon de l'harmonie suprême, pavillon de l'harmonie parfaite (c'est mieux?), de l'harmonie préservée, pavillon de la pureté parfaite, de l'Union (pour faire des petits empereurs...), de la tranquillité terrestre (trop cool), le rouge et le jaune les couleurs de l'Empereur, les dragons, les fils de dragon, le phœnix, les lions, le feng shui, etc. UN jour nous devons faire un peu d'ordre avec ces informations...

    En tous les cas, c'est beau, c'est coloré, c'est restauré... bon Versailles aussi brille un peu trop à mon goût alors on ne peut pas leur en vouloir. Ah! un détail absolument dingue, tout les palais et pavillons sont en bois et donc c'est ici la plus grande collection de construction en bois au monde. Un super marché pour Xylophène...

     

    Pékin, l'impériale  

    Pékin, l'impériale

    Pékin, l'impériale  

    Pékin, l'impériale

    Nous étions dans les quartiers de l'Impératrice Cixi, cette partie n'a pas encore été restaurée - plus authentique mais très abîmée (détail d'un plafond) 

    Pékin, l'impériale  

    Pékin, l'impériale

    Pratique la petite fille photographe au dessus de la mêlée.

    Pékin, l'impériale  

    Pékin, l'impériale

    Alors, pour construire la Cité interdite selon le principe du Feng shui, au Sud d'une montagne, les chinois ont eu l'idée de se servir de la terre excavée des douves creusées créant ainsi la Colline de Charbon, en référence à la terre noire. Elle a aussi pour fonction de protéger la Cité interdite des tempêtes de sable venues du Nord.

    Pékin, l'impériale  

     Pékin, l'impériale

     ... la suite arrive!

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Depuis jeudi, Bonne mamie et Bon papa nous ont rejoints pour le plus grand bonheur des enfants qui profitent de ces exceptionnels moments de retrouvailles. Nous profitons d'un beau dimanche ensoleillé pour nous échapper de la mégapole et partir à Zhujiajiao, une ville d'eau à moins d'une heure de Shanghai, la petite Venise chinoise qui n'a de comparable que les canaux d'ailleurs et les amoureux, on peut l'imaginer en tout cas puisqu'il parait que c'est so romantique d'aller à /SOUDJIADJIAO/(en phonétique pour soigner ta prononciation). Roméo et Juliette, Cheng et Li même combat, en résumé "on s'aime mais c'est trop compliqué" "si tu ne m'épouse pas à trois je saute, un, deux, trois et m... je sais pas nager!" (NDLR : 90% des chinois ne savent pas nager, Cheng en faisait parti).

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville Visite de Zhujiajiao en famille Delville

    sweet kiss

    Des chinois qui se bécotent dans les gondoles, un scoop! (bon, je ne sais pas comment les chinois appellent leurs embarcations, on dira gondole)

    Evidemment, nous n'avons pas résisté à faire un tour en gondole. Personne n'est tombé à l'eau, disons aucun enfant, un miracle.

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville Visite de Zhujiajiao en famille Delville

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville Visite de Zhujiajiao en famille Delville

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville Visite de Zhujiajiao en famille Delville

    Il parait que c'était appétissant, selon bon papa qui se serait bien laissé tenter par ces pièces de porc (enfin, je suppose que c'est du porc ou du gras de porc?) certes, si on fait abstraction de l'hygiène, pourquoi pas. Un truc de mec, je pense. Même pas certaine que papa aurait salivé, c'est dire. Pour la fabrication des petits baluchons de lard (?), le lien passe d'abord dans la bouche de celle qui le confectionne, ça l'assouplit... "mais tu es trop difficile" entends-je. Certes!

    Visite de Zhujiajiao en famille DelvilleVisite de Zhujiajiao en famille DelvilleVisite de Zhujiajiao en famille DelvilleVisite de Zhujiajiao en famille Delville

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville

    Visite de Zhujiajiao en famille Delville

     

    PS: L'histoire de Cheng et Li est totalement inventée, bien sûr! Tu y as cru? Quelle fleur bleue!

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • ... plus de nouvelles des petits belges. "Tout va bien ne t'en fais pas" en référence au film, pas au contenu rassure-toi!  Que c'est-il passé dans notre petite vie en un mois? La routine s'est elle installée? Au secours, non! Alors faisons simple et bref:

    - nous continuons à visiter Shanghai avec les enfants, David avait depuis longtemps l'intention de nous embarquer pour une visite du quartier artistique appelé le M50. A vrai dire, nous retrouvons dans beaucoup de guides sur SH, un article sur ce quartier "à visiter" mais j'étais plutôt dubitative. En fait avec deux amies amatrices d'art, nous nous faisons des expos, galeries une à deux fois par mois et le niveau artistique présenté à SH est assez moyen. Une vingtaine d'artistes chinois sort du lot et s'exporte d'ailleurs plutôt bien, c'est peu en rapport avec la taille du pays. Bref, j'avais eu l'occasion de voir l'expo Shanghai Art en décembre, un concentré d'artistes locaux et c'était plutôt décevant. Donc quelques images, vous en jugerez par vous même et encore c'est le plus réussi...

     

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...?

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...? (photos)

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...? Pause thé, bel endroit et superbe peinture au mur mais qui n'est pas à vendre, dommage!

    Cette expo ci dessous de Kusama Yayoi, artiste japonaise névrosée, était magnifique. C'était d'ailleurs intéressant d'y aller avec une amie psy, son regard sur l'expression de l'artiste, la répétition systématique et rassurante  des gestes, des images...

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...?

     

    Ensuite, voilà, on a trouvé un nouveau chez nous. J'adore l'escalier, le principe est de bien démarrer! 

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...?

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...?

    Dimanche dernier, sous un soleil radieux et sous les particules, nous avons visiter les Cool Dock, nouveau quartier réhabilité, pas mal de restos, première terrasse au soleil entre amis, premier petit rosé (on n'y a pas échappé avec des amis du "sude de la Fraancé"), bref, très chouette.

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...?

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...?

    Mais qu'est ce qu'ils font...? Mais qu'est ce qu'ils font...?

    David travaille énormément, nous nous voyons peu ces dernières semaines. Le petit déjeuner est donc notre seul moment familial en dehors des WE. Il semble que ce soit le régime "normal" des familles d'expatriés. Les enfants ne s'en plaignent pas et moi... je fais avec! J'ai donc le temps de réviser mon chinois, premier test réussite de 80%, je suis très fière! Mais rassure- toi, contrairement à ce qu'on pourrait croire, le chinois c'est finalement assez simple SAUF les tonalités, pour le reste il n'y pas de grammaire, pas d'article et surtout pas de conjugaison, le rêve pour Gaspard... "si j'aurais de l'argent, je m'achèterai un Ipad!" grrrrrrrrr

    Voilà, les enfants sont au taquet, demain arrivent bon papa et bonne maman. J'imagine leurs premières impressions! Enfin je te raconterai dans les moindres détails, le programme de la semaine est chargé, visite de Shanghai bien sûr et fin de la semaine prochaine Pékin et la grande muraille! De belles découvertes en perspective!

    A bientôt!

     

     

     


    votre commentaire
  •  




    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Chose rare, il y quelques jours je décide de rentrer de l'école à pieds, pour changer et j'avoue que prendre un taxi pour 5 minutes, c'est abusé. Bizarrement, juste après l'école les enfants sont fatigués et râlent à chaque pas, lequel est de plus en plus lourd. L'expression "en avoir plein les bottes" prend alors tout son sens. Je rassure les mamies, une fois à la maison miraculeusement ils redeviennent surexcités. Le grand air je suppose? Bref, tout au long du chemin, je me persuade que c'était quand même une bonne idée cette petite promenade, que c'est l'occasion pour les enfants de connaître leur quartier, reconnaitre les différents commerces, le vendeur de baozi, les restos de rue avec les viandes qui sèchent aux portes, le réparateur de machines (du téléphone à l'électroménager en passant par les ordinateurs, en fait le service après vente c'est ici), le crasseux réparateur des deux roues, la vie chinoise en toute simplicité. Un petit quartier qui n'a rien d'extraordinaire et qui porte aussi, discrètement certes, sa misère. J'ai toujours envie de masquer les yeux des enfants, comme pour les protéger des images dures et pourtant si réelles. Ma petite puce au grand cœur m'a encore une fois démontré l'étendue de sa générosité et me lance:

    - Moi quand je serai grande j'aiderai les pauvres!

    Gaspard avait déjà répondu, "c'est n'importe quoi ce que tu dis!"

    -C'est très bien ma chérie, mais tu sais pour aider les plus malheureux, il faut d'abord avoir de l'argent pour les loger, les nourrir, les habiller, tout ça... lui dis-je

    Et là, stupéfaction, elle me répond : "je donnerai toutes mes dents"

    -AAAAAAAAAAAAhhhhhhhh? (j'étais très très étonnée...) et pourquoi, ma puce?

    - Ben, comme ça la petite souri, elle me donnera plein d'argent!

    Gaspard et moi étions hilares, Rosalie fâchée évidemment mais trop mignonne.

     

     


    1 commentaire
  •  





    Lire la suite...


    3 commentaires
  • Du Temple de Confucius nous nous enfonçons dans la vieille ville à travers ces ruelles aux odeurs et couleurs toujours étonnantes pour nous, étrangers. Notre présence les étonne également, je les imagine se dire "mais qu'est-ce qu'ils fichent ici ces longs nez?". J'aurais pu prendre des centaines de photos extraordinaires tant ce que nous voyons nous parait d'un autre siècle, une femme vidant son pot de chambre dans les égouts, toujours en gros pyjamas multi-molletonné d'ailleurs, en chaussons aussi, un père lavant son enfant au robinet commun (il doit faire 8°C dehors, à côté une mamie lave ses légumes, une autre un poisson (enfin on dirait?). Les modes de vie sont si différents des nôtres, la pauvreté ne nous échappe pas mais ces chinois ne semblent pas malheureux. Ils ont un logement, ils mangent, ils vivent. J'ai vu pire, de vieux hommes et femmes marchant pieds nus habillés de haillons, tremblant de froid. Il y a des images vraiment dures, trop pour les enfants. Rosalie nous a dit que quand elle sera grande, elle aidera les pauvres. Bien, très bien ma chérie! Ce qui ne m'étonne pas, elle est si généreuse. Par contre, je lui explique que pour aider les autres il faut avoir les moyens de le faire et là, très drôle, elle me dit " je donnerai toutes mes dents à la petite souris", ma petite Mère Theresa !

    C'était l'heure du déjeuner, les chinois mangent très souvent en dehors de chez eux, du petit déjeuner au dîner. Il parait que nous pourrions manger en rue, certes ce n'est pas cher, 1 à 2 € par personne guère plus, par contre je suis un peu trop "nareuse" comme on dit en Belgique ! il n'y a pas d'équivalent en Français, ne cherche pas!

    Clique sur les photos, c'est plus sympa et flèche-retour pour revenir. 

    Nos yeux grands ouverts Nos yeux grands ouverts 

    Alors oui, ils sont en pyjamas. Les chinois sortent ainsi, d'habitude c'est le soir mais aujourd'hui on ne travaille pas alors, cool... Le papa et son fiston teint en petit roux dégustant une Barbapapa. Position du chinois qui attend. (sorry pour la qualité de la photo)

    Nos yeux grands ouverts Nos yeux grands ouverts

    Nos yeux grands ouverts Nos yeux grands ouverts

    IL y a beaucoup d'éléments "très chinois" sur ces photos: le linge qui sèche en rue, les draps entre les poteaux, les cages d'oiseaux aux portes d'entrées, les hommes assis entre eux fumant, les femmes restent entre elles souvent et jacassent tout autant que nous - bon on a juste l'impression qu'elles se disputent mais non...

    Nos yeux grands ouverts Nos yeux grands ouverts

    C'est la saison des oranges douces. Elles sont délicieuses, j'apprends que la Chine est leur pays d'origine, contrairement aux orange amères provenant des pays arabes. Bientôt la Chinese New Year, c'est un cadeau très apprécié.

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Chinese New Year approche, on admire les décorations, 2014 sera l'année du cheval, du coup nous avons vérifié nos années de naissance, David l'année du Tigre, moi de la Vache (no comment), Gaspard le Chien et pauvre Rosalie le Rat, mais on lui a dit que c'était la souris alors elle est contente.

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

    Nos yeux grand ouverts Nos yeux grand ouverts

     

     

     


    votre commentaire
  • Shanghai nous attire vers de nouvelles découvertes ce dimanche. C'est le jour du Seigneur, petite infidélité au Nôtre (oups!) nous zappons la messe pour rendre visite à Confucius.

    C'est assez difficile de parler de religion en Chine. Philosophies, coutumes, superstitions se confondent derrière un terme bien trop rigide pour l'Empire du Milieu. Au delà des systèmes de pensée qu'elle a créés ou des traditions qui ont pénétrées le pays, la Chine a modelé ses propres mouvements religieux en les incorporant dans un grand syncrétisme où se mêlent les 3 doctrines - le Bouddhisme, le Taoïsme et le Confucianisme - associées à tout un ensemble de croyances populaires et de superstitions locales. La Chine est si multiple que l'animisme le plus primitif côtoie les croyances et rituels les plus élaborés. 

    La multitude des Dieux a répondu aux besoins des hommes. Tout au long de son histoire, de nouveaux personnages ont ainsi intégré ce vaste panthéon, des généraux divinisés, aux héros locaux, aux femmes miraculées, aux animaux portés en divinité, le choix est vaste! Chapeau bas, car la tolérance et le respect des croyances sont réels peut être parce que le communisme n'a pas aidé à l'épanouissement spirituel du peuple chinois, qui retrouve aujourd'hui le chemin vers les Dieux.  

    Donc, le temple de Confucius aujourd'hui! Ce dernier date de 1294, enfin à l'origine car il fut détruit, reconstruit de nombreuses fois en 4 lieux différents. Il est sur son emplacement actuel depuis 1856. Consacré au Maître Kong (551-479 av JC), le Dieu de l'étude est un modèle pour les 10000 générations à venir. Je suppose qu'il s'agit de la date de péremption? Je rigole... Confucius n'est pas un Dieu comme nous l'entendons, c'est un créateur d'une morale politique qui met l'accent sur le civisme; l'homme doit sans cesse se perfectionner par l'étude et éprouver sa rectitude intérieure par le respect des rites". D'après Confucius l'homme peut toujours s'améliorer et je suis bien d'accord! Certains ont plus de boulot que d'autres d'ailleurs...  Aller, une petite citation qui me plait vraiment, j'ai toujours quelques réticences à écouter les conseils des "grands", je cite le Maître :"L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte".

    Petite visite à Confucius Petite visite à Confucius

    Ces petits papiers sont des vœux rédigés surtout par les étudiants espérant entrer dans l'université de leur choix ou réussir leurs examens. Nous avons eu la chance d'assister à la prière d'un étudiant, déposant son talisman sur l'autel de Confucius puis se recueillant selon les rites. Un homme se tenait derrière lui, prêchait semble t-il et lui indiquait les moments où il devait s'incliner, s'agenouiller, se lever. C'était très beau.   

    Petite visite à Confucius Petite visite à Confucius

    Petite visite à Confucius Petite visite à Confucius

    Petite visite à Confucius Petite visite à Confucius

    Petite visite à Confucius Petite visite à Confucius

    Chaque dimanche le Temple accueille le marché aux livres anciens.

    Petite visite à Confucius Petite visite à Confucius

    Petite visite à Confucius Petite visite à Confucius

    Nous poursuivons notre balade vers la vieille ville qui s'est parée de ses plus belles couleurs à l'approche du nouvel An chinois.

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Food street

    Food street

    Food streetFood streetFood street

    ET là, ce n'est même pas de la food street mais un vrai resto qui fait sécher sa viande dans la rue. Je crois qu'un jour j'oserai prendre un cliché de la cuisine en plein rush, l'horreur.

     


    1 commentaire
  • DSC07813

    L'un contre l'autre...

    Je me souviens que le type de gauche ronflait si fort que je me suis retournée, je ne l'avais pas remarqué - c'est le gardien d'un parking.Sieste épisode 3 Sieste épisode 3


    votre commentaire
  • J'adore vraiment ce type qui a été bien inspiré ce matin. Parce qu'au delà de l'aspect général, il faut remarquer les détails. D'abord la ceinture, qui met en valeur l'ourlet du manteau, cette touche canari réveille l'ensemble. Les petites pattes léopard sur le revers de la manche donne un côté décontracté. Le chapeau en rapport avec le reste, je craque, Indiana Jones est sûrement jaloux!  et enfin les chaussures, un classique chinois. J'avoue que la pose est parfaite, parce qu'il faut vraiment du style pour savoir porter ce manteau... Pas de doute, Paris Milan accrochez-vous!

     


    votre commentaire
  • La télé... comme des mouches ils s'y collent! Généralement c'est une série débile avec l'artillerie lourde style des chevaliers, des princesses amoureuses qui boudent et des méchants japonais...

    Le penseur ...

     

    Je t'ai vu!

     

     


    votre commentaire
  • Le sablier du temps coule bien trop lentement quand il nous sépare de ceux qu'on aime. La date du prochain retour est inscrite quelque part au fond de toi comme une étincelle qui te booste quand le moral est en berne et devient un feu d'artifice quand arrive le jour où l'on monte dans l'avion qui te ramène chez toi; dans ce bel A380 j'avais l'impression d'être sur l'aigle de Gandalf... (j'ose, Tolkien est un classique!).

    Se retrouver, serrer contre soi Maman, Papa notre famille, nos amis, se toucher "c'est pour de vrai, on est là!!", partager nos rires, des regards complices, boire - trop parfois, mais que c'est bon d'être à nouveau ensemble! Quelle chance d'être attendus!

    Nous avons pris le temps de nos délecter de choses simples, celles qui nous manquaient et qui passent inaperçu quand on en profite chaque jour:  respirer à plein poumons, voir la ligne de l'horizon, admirer un paysage naturel, se promener sur la plage et sentir les embruns, manger sans se soucier d'où "ça" vient et toutes ces madeleines de Proust déclinées sous formes de croissants du matin (merci Papa!), Champagne et autres petits bonheurs gustatifs. Bonheur d'une shoppeuse de pouvoir faire chauffer ma carte en berne elle aussi, un trop plein de boutiques, remplir mes valises de jolies choses...et devine, les gens sont beaux ici et habillés.

    Nous avons passé 3 semaines de pur bonheur, nous avons emmagasiné un maximum de tendresse, d'amitié, d'amour, de rire pour avoir la force de se dire au revoir puis vient le jour où il faut dompter le cœur qui se resserre pour ne pas qu'il explose, en tout cas pas devant les enfants, pas devant vous. Revenir, de l'autre côté. 6 mois fin juin nous serons de retour...


    2 commentaires
  • Avant les congés bien mérités, vu que l'inactivité ça fatigue aussi, je suis allée me promener du côté du marché aux thés. Moment très chinois of course! et moment très plaisant, comme quoi, ils peuvent me charmer, enfin certains.

    Ce n'est pas la beauté des lieux que je retiendrais. Je trouve d'ailleurs dommage que ce marché ne ressemble pas à une belle bâtisse chinoise au toit en forme de pagode représentant symboliquement la Chine. En vrac, dans des sacs de jute, dans les paniers de bambous ou en briques, en sachets, en galettes, en nattes, en boîtes ou dans les vases de céramique splendides, autant la variété des contenants que leur contenu avec leur parfum m'ont émerveillée. Moi qui me cantonnais à mes sachets Twinings of London car petite amatrice de thé, j'ai juste eu envie d'en apprendre un peu plus - c'est un peu comme lorsque l'on visite les vignobles, les chais, on se sent inculte sur le sujet, du moins au début on se tait puis au fil des dégustations on est plus loquace! Bon ok on dit n'importe quoi mais c'est nettement plus drôle que le thé! 

    Au fil de ma progression sur ces 3 étages que comptent ce bâtiment, je découvre que ce marché est emprunt de sérénité. C'est bien la première fois que je ne suis pas "assaillie" par un commerçant  cherchant à me fourguer sa "came". Peut-être le thé est-il une marchandise plus noble? Peut-être devient-on zen en buvant du thé, ils ont l'air si serein ici... Une idée pour calmer les enfants?

    L'endroit est effectivement très chinois, aucun occidental à l'horizon, les vendeurs ne parlant pas anglais je sens que ce sera complexe d'acheter du thé avec mon vocabulaire très limité - bien que jusqu'à présent je m'en sois plutôt bien tirée en mimant - il faut que je joue au Pictinonnary ou un truc du genre, suis super forte! Je rencontre heureusement une charmante dame qui m'invite timidement à découvrir son échoppe. Son anglais est sans accent ou si peu et rapidement je m'assoie à sa table. Elle sied en face de moi. Je la regarde, curieuse et admirative, préparer son petit service sur cette drôle de planche découpée dans un tronc d'arbre. La cérémonie du thé peut commencer. C'est une invitation au voyage qui a duré une belle heure. Je me suis promenée sur les montagnes du Yunnan, du Zhejiang, au bord du lac de Taihu dans la province du Jiangsu, dans le Hunan sur la montagne de Junshan au milieu d’un grand lac, sur la célèbre montagne de Lushan. Liwen Cai, c'est son nom,  m'a emmenée là où les théiers poussent,  dans des zones fraiches et humides, sur des collines nappées de brouillard, sur des montagnes où les nuages restent accrochés, là où coulent des ruisseaux, là où se reposent les lacs...

    Elle m'a raconté l'histoire des théiers, parfois millénaires, de ces feuilles cueillies avec agilité et douceur, de la difficulté de la récolte sur des pentes abruptes, de l'attente du moment idéal pour la cueillette, un jour ensoleillé ou un jour de vent du nord, le séchage, le conditionnement, le transport... Puis la dégustation. Laver une première fois les feuilles de thé, puis se servir une toute petite tasse, puis une autre et encore une autre et découvrir que ces feuilles de thé révèlent toute leur saveur une fois ouvertes. 

    Quel superbe moment. Nous avons bu le thé ensemble, nous avons ri, j'ai même versé ma petite larme - c'est étrange après coup - mais comme je l'expliquais à Liwen, c'est la première fois en 5 mois qu'un chinois prend le temps de me parler, de partager son temps simplement avec moi. C'est une expatriation difficile où vos hôtes ne seront pas vos amis, on le sait d'emblée. La fatigue et l'attente bientôt récompensée de retrouver la famille et les amis ajoutaient semblablement une dose fatale aux émotions. Pas si forte la fille. Liwen m'a invitée à revenir la voir, je lui ai fait cette promesse.

     

    Tea time Tea time

    Tea time Tea time

    Tea time Tea time

    Tea time Tea time

    Non le thé n'empêche pas de dormir... la petite sieste constitutionnelle.

     Tea time


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique