• Une année silencieuse...

    Après une année silencieuse, je reviens timidement... Il y a peu de temps, j'ai reçu un email de la responsable client du site qui gère ce blog, excellent service client donc - qui me demandait si tout allait bien vu que je ne donnais pas signe de vie. Est-ce par hasard ou m'étais-je noyée durant la mousson? C'était gentil de sa part, bien que d'autres m'avaient aussi rappelée que ce silence était dommage. Je me suis dit que je vous devais quelques nouvelles... 

    Je n'ai pas écrit pour une seule raison: je n'avais rien de drôle à raconter. Sans être non plus la comique de service. J'avais perdu une certaine légèreté avec la maladie, puis le départ de Papa. C'était trop douloureux, ça l'est toujours mais on apprend à vivre avec. Même ailleurs, on porte en soi la présence paradoxale de l'absence, du manque et des regrets. Je l'entends encore au téléphone me dire "c'est comme ça ma fille! J'étais le plus en forme de mes copains et vas tu voir que je vais partir le premier!" Je lui avais répondu qu'il était con de dire des trucs comme ça... Visionnaire. J'ai peur d'oublier sa voix, son rire... Je regarde souvent une photo de lui nous faisant un clin d’œil - que Gaspard garde précieusement sur son étagère - pour recevoir le p'tit coup d'épaule "Allez, avance! " et je vole de trois pas en avant.

    S'est donc posée la question suivante : quel était le but de ce blog? Ils sont variés en fait. Je crois qu'au départ, l'intention principale était de partager notre expérience d'expatriation, les pays traversés, nos émerveillements et nos photos avec lui qui rêvait de voyages. Arrêter serait priver ma plus grande fan, Maman... alors on continue?    

    Je ne rattraperai pas cette année et je n'en ai pas envie mais reprenons en couleurs quelques une de nos découvertes...

    Petit séjour à Hanoï où je voudrais revenir pour saisir l'authenticité de cette ville. Les rues ont gardé leurs couleurs, les métiers s’étalent sur les trottoirs, la différence avec Saigon se ressent même jusque dans les odeurs de la cuisine de rue. La ville ne s'affaire pas à effacer les traces du passé colonial, à la différence de Saigon qui coure avec frénésie après cette image de ville internationale et donc forcément verticale, vitrée, illuminée, résolument commune. 

    Une année silencieuse... 

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse... 

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Visiter la baie d'Halong, sous la pluie et le brouillard, drôle d'idée! Pour remonter le moral c'est ballot! On est loin de la carte postale! 

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    La mer du sud est quand même bien plus jolie! Ici Mui Ne... 

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    International Day à l'école des enfants, lesquels sont toujours fiers de porter haut les couleurs de la Belgique! 

    Une année silencieuse...

    Les vacances, toujours heureuses surtout quand des copains nous rejoignent, une équipe de petits mecs téméraires... tous ont eu la gastro le lendemain, mauvaise idée cette baignade dans une rivière où certainement des égouts se déversaient. Selon la pédiatre, ils ont échappé aux vers sous la peau! 

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Mes copines belges, il nous fallait cette parenthèse! Les anniversaires sont de belles occasions pour faire des folies, une semaine au Vietnam entre filles, des gamines!

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Singapour, extraordinaire ville/pays. Certes, ce n'est pas un modèle de démocratie et le pouvoir est très autoritaire. Il faut reconnaître que les interdictions sont bien respectées! Interdiction de mâcher du chewing-gum en rue ou de fumer, interdiction de jeter des déchets par terre etc. C'est donc hyper propre et venant du Vietnam, un peu de civisme ça nous a fait du bien! 

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Une année silencieuse...

    Chrétiens, musulmans, hindous, juifs, bouddhistes... de rue en rue, les édifices religieux se font face dans une symbiose paisible, colorée et dépassionnée. Singapour est un modèle inter-religieux extraordinaire en ces temps si peu propices aux différences. Mais comme dirait David, "je te rappelle qu'aucun n'a intérêt à moufeter! "

    Pas si dur de reprendre contact avec toi finalement. Bon en même temps, t'es pas trop contrariante! 

     

     

     


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